Chapter 32

[366]M. Villemain était mort le 8 mai 1870.[367]Prosper Mérimée mourut, en effet, peu de temps après, au mois de septembre 1870. Prévost-Paradol, hélas! était mort avant lui, à Washington, le 11 juillet.[368]Le plébiscite du 8 mai 1870.[369]M. Émile Ollivier, M. Chevandier de Valdrôme et leurs collègues furent renversés le 10 août 1870, et remplacés par le cabinet Palikao.[370]Journal d’un voyageur pendant la guerre, avril 1871.[371]Le mot est du républicain Lanfrey,Moniteur de Seine-et-Oise, Décembre 1870.[372]Lettredu 12 octobre 1870.[373]Victor Cousin et Prosper Mérimée étaient morts tous les deux à Cannes, le premier le 13 janvier 1867; le second le 23 septembre 1870.[374]Voir dans leCorrespondantdes 10 août et 10 septembre 1871,Cent jours à Cannes pendant les deux sièges, et dans laMandarine, p. 195-309.—Dans son récit, Pontmartin parle avec reconnaissance des personnes qu’il voyait pendant ce séjour à Cannes et dont l’amitié le soutint dans cette épreuve; mais il ne les désigne que par des initiales: «M. Ernest L...d, élégant et poétique traducteur des sonnets de Shakespeare, de Pétrarque, de Lope de Vega; l’abbé C...; M. Dubois d’A.; M. X., un des avocats les plus distingués de Paris; MmeJustin D...».—Voici les vrais noms: M. Ernest Lafond; l’abbé Chaix, du clergé de Cannes; M. Duboys d’Angers, premier président de la Cour d’appel d’Orléans à la fin de l’Empire; M. Grandmanche de Beaulieu; MmeJustin Durand, née de Zagarriga, femme de l’ancien député des Pyrénées-Orientales au Corps législatif, qui, à la veille de la guerre, exerçait une vraie royauté dans toute la région de Perpignan et de Montpellier. Pontmartin, qui sait encore sourire au milieu de ses larmes, parle d’elle en ces termes: «Madame Justin D..., type de charité, de grâce et de bienveillance, à qui j’ai vu faire quelque chose de bien plus extraordinaire qu’une aumône de cent mille écus ou une souscription de trois millions: chiffres qui n’eussent pas été en désaccord avec son immense fortune et les inspirations de son cœur généreux. En plein siège de Paris, elle trouva moyen de se procurer tous mes ouvrages, et je crois même, Dieu me pardonne, qu’elle les lut!»[375]Alors directeur de laDécentralisation, de Lyon, après avoir appartenu à la rédaction de laGazette de France. De Lyon il passa à Marseille, où il dirigea laGazette du Midiet où il est mort en 1899.[376]JohnMartin, peintre anglais, 1789-1854. Ses meilleures toiles sont:la Chute de Babylone,le Festin de Balthazar,la Destruction d’Herculanum,la Chute de Ninive.[377]L’article parut le 10 juillet 1871, dans leCorrespondant, sous ce titre:la Critique en 1871.—VoirNouveaux Samedis, t. VIII, p. 1-51.[378]Voir, au sujet de cet épisode, l’éloquent écrit de M. Émile Ollivier:M. Thiers à l’Académie et dans l’histoire(1880).[379]Trois ans plus tard, le 4 octobre 1874, une brillante revanche fut prise pour ce même siège au Conseil général par Louis-Numa Baragnon, qui déploya dans la lutte, sur ce petit théâtre, un merveilleux talent. Pontmartin avait été le principal patron de sa candidature; il eut les joies de la victoire, sans en avoir les embarras.[380]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 317.[381]LeFilleul de Beaumarchaisa paru dans leCorrespondantdes 25 décembre 1871, 10 et 25 janvier 1872.[382]Joseph-Othenin-Bernardde Cléron, comted’Haussonville(1809-1884), membre de l’Académie française, auteur de l’Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, del’Église romaine et le premier Empire, etc.[383]Arthur-MarieBucheron(1834-1902), connu sous le pseudonyme deSaint-Genest. Ses articles duFigaroont eu un grand retentissement. La plupart ont été réunis en volume:La Politique d’un soldat(1872);Lettres d’un soldat(1873), etc.—Voir sur luiNouveaux Samedis, t. VIII, p. 140; tome XI, p. 178; t. XIV, p. 289.[384]Pontmartin ne devait pas tarder à quitter le no20 de la rue Laffitte pour prendre, au no2 de la même rue, un petit appartement meublé dans l’immense immeuble qui était alors la propriété de sir Richard Wallace.[385]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 52.[386]Le 9 juin 1872, des élections partielles avaient eu lieu dans le Nord, dans la Somme et dans l’Yonne. MM. Deregnaucourt, Barni et Paul Bert, tous les trois républicains avancés, avaient été nommés.[387]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 203.[388]Canton de Châteaurenard, commune de Barbentane (Bouches-du-Rhône).[389]Le général marquis Léond’Andignépair de France, sénateur de Maine-et-Loire, fils du comte Auguste d’Andigné, l’auteur desMémoires; il était le gendre du marquis de Barbentane. Il s’était conduit en héros à Reichshoffen et à Sedan. Dans la journée du 1erseptembre 1870, il avait été laissé pour mort sur le champ de bataille. Deux chevaux tués sous lui, ses deux jambes traversées, son bras droit fracassé par des balles, attestaient l’acharnement de la lutte soutenue.[390]Lis Isclo d’or, par Frédéric Mistral, 1875.[391]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 68 et suiv.[392]Gazette de Francedu 13 octobre 1872.—Nouveaux Samedis, t. IX, p. 69.[393]EdmondTarbé des Sablons(1838-1902), critique musical, romancier et auteur dramatique. Le 5 juillet 1868, il avait fondé, avec Henri de Pène, le journalle Gaulois, dont il resta, l’année suivante, l’unique directeur et qu’il ne quitta qu’en juillet 1879.[394]Nouveaux Samedis, t. X, p. 296-343.[395]LaMandarineavait paru dans leCorrespondantdu 10 juin 1870. Cette nouvelle, primitivement destinée à laRevue des Deux Mondes, avait dû s’appeler tout d’abordle Feu de sarments.[396]Nouveaux Samedis, t. X, p. 111.[397]Ce fut Ledru-Rollin qui l’emporta. Il fut élu le 1ermars.[398]LeCorrespondantdu 10 janvier 1874.[399]LeCorrespondantdu 25 mars 1874.[400]Voici le passage auquel fait allusion Joseph Autran: «M. de Pontmartin n’a eu de rival, comme critique, que Sainte-Beuve, à qui son talent n’avait rien à envier, et qui lui a, plus d’une fois, envié devant moi sa foi chrétienne et monarchique.» LeFigarodu 25 mars 1874. Article signéFrançois Duclos, pseudonyme qui cachait un des plus spirituels écrivains du temps.[401]Jules Janin mourut le 19 juin 1874.[402]Le Chancelier de fer, qui aimait à maximer ses pratiques, disait volontiers:Beati possidentes!C’était aussi l’un des mots favoris de son maître Frédéric II.[403]Lettre du 4 avril 1875.[404]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 251.[405]Edmond Rostand, l’auteur deCyrano de Bergerac, desRomanesqueset de l’Aiglon.[406]Académie française, séance du 4 juin 1903.[407]C’était le titre sous lequel paraissaient, dans laGazette de France, ses articles du samedi.[408]Nouveaux Samedis, t. XIV, p. 366.[409]Chez Baudouin frères, Pollet et Barba, rue de Vaugirard, no17, rue du Temple, no36, et au Palais-Royal.[410]Le Théâtre du Gymnase, dont Eugène Scribe était le principal fournisseur et que la duchesse de Berry avait pris sous sa protection, porta, depuis le 8 septembre 1834 et jusqu’à la révolution de Juillet, le nom deThéâtre de Son Altesse Royale Madame.[411]La Chambre des députés et le Sénat siégeaient encore à Versailles.[412]Pontmartin eut beaucoup d’amis. J’en ai nommé plusieurs. Je me reprocherais de ne pas citer ici les trois amis d’enfance, de jeunesse et de toujours, avec lesquels il eut peut-être la plus constante intimité: Alphonse d’Archimbaud (1811-1865), fils du marquis d’Archimbaud, député de la Chambreintrouvable, dont les réceptions cordiales et paternelles dans son château de Vérone, près Nyons (Drôme), avaient laissé à Pontmartin de tels souvenirs qu’il aimait à les évoquer sans cesse, surtout dans ses dernières années;—Isidore d’Athénosy (1806-1872), fils d’un haut fonctionnaire de l’administration pontificale à Avignon, un homme d’étude et de science, un royaliste militant, un catholique des anciens temps;—Eugène de Baciocchi (1807-1884), fils d’un officier corse marié à Avignon, authentiquement cousin des parents de Napoléon III, peut-être même cousin de l’Empereur. Il n’aurait eu qu’un mot à dire pour obtenir une préfecture ou tout autre haut emploi, que sa grande intelligence et son vaste savoir l’eussent rendu apte à remplir; mais ce mot, par fidélité royaliste et quoiqu’il fût pauvre, il ne voulut jamais le prononcer.[413]M. Amédée de Jonquières, qui devait entrer, en novembre 1878, au noviciat de la Compagnie de Jésus, devenir profès de cette Compagnie le 15 août 1897 et avoir, en 1901, les honneurs de la proscription.[414]Sur le tome XIV desNouveaux Samedis.[415]Le 23 juin 1877.[416]M. Thiers était mort le 3 septembre 1877.[417]M. Léon Lavedan était alors directeur de la presse au ministère de l’Intérieur.[418]Vie de MgrDupanloup, par l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 450.[419]Vie de MgrDupanloup, t. III, p. 452.[420]Voir ces trois récits dans lesSouvenirs d’un vieux Mélomane.[421]Nouveaux Samedis, t. X, p. 334.[422]LeCorrespondantdu 10 juin et du 25 juin 1878.[423]Salon de 1850.[424]Salon de 1863.[425]Le Correspondantdu 25 décembre 1878. Article de M. Henri Lavedan.[426]M. Villemain.[427]Nouveaux Samedis, t. I, p. 164.[428]Les Jeudis de Madame Charbonneau, p. 71.[429]Montalembert était mort le 13 mars 1870; Villemain, le 8 mai; Prévost-Paradol, le 11 juillet; Prosper Mérimée, le 23 septembre.[430]Au printemps de 1870 (les 7 avril et 19 mai), il y avait eu, non pas untriple, mais un quadruple scrutin; MM. Emile Ollivier, Jules Janin, Xavier Marmier et Duvergier de Hauranne avaient été élus en remplacement de Lamartine, de Sainte-Beuve, de M. de Pongerville et du duc Victor de Broglie. Pontmartin n’avait posé sa candidature à aucun des quatre fauteuils.[431]Sur ce voyage de M. de Falloux à Versailles, au mois d’août 1871, voy. lesMémoires d’un royaliste, t. II, p. 469-511.[432]Il venait d’être battu, comme candidat au Conseil général, dans le canton de Villeneuve-lès-Avignon, par un petit avocat d’Uzès, ex-sous-préfet gambettiste. J’extrais de sa lettre du 6 novembre ce menu détail: «Les mêmes électeurs qui m’ont repoussé comme trop aristocrate, trop féodal, c’est-à-dire, j’imagine, trop peu libéral, ont voté comme un seul homme, pendant la phase impériale, pour un chambellan qu’ils n’avaient jamais vu: voilà le suffrage universel!» Voir, sur ce petit épisode électoral, le chapitre XIII, p. 339.[433]Vie de MgrDupanloup, évêque d’Orléans, par M. l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 245.[434]M. Thiers avait été le patron et le principal agent de l’élection de M. Littré.[435]M. Duvergier de Hauranne, élu le 19 mai 1870, en remplacement du duc Victor de Broglie, n’avait pas encore pris séance; il ne le devait faire que le 29 février 1872.[436]C’est, on le sait, le titre d’un des meilleurs recueils de Laprade.[437]Le tome IX de sesNouveaux Samedis.[438]Taine n’avait pas encore publié le premier volume de son admirable ouvrage surles Origines de la France contemporaine, qui parut seulement en 1876, et dans lequel il prenait si courageusement parti pour l’histoire contre la légende.[439]L’élection en remplacement de M. de Ségur. Elle eut lieu le 1ermai 1873.[440]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352 et suivantes.[441]M. Pierre Lebrun était décédé subitement le 27 mai 1873.[442]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352.—Sous le pseudonyme de M. Bourgarel et sous le titre deFantaisies et Variations sur le temps présent, Pontmartin avait inséré, dans son neuvième volume desNouveaux Samedis, trois ou quatre chapitres humoristiques publiés au mois d’octobre 1872 et dont le premier était intitulé: «M. Gambetta, membre de l’Académie française.» Le discours du récipiendaire est écrit dans une langue si... gambettiste, qu’après l’avoir entendu, cinq quarts d’heure durant, les académiciens prodiguent des marques de l’aliénation mentale la mieux caractérisée: «M. Pingard danse la pyrrhique; M. de Laprade crie: Vive l’Empereur! M. le duc de Broglie donne un croc-en-jambe à Mgrle duc d’Aumale; M. Duvergier de Hauranne se croit métamorphosé en pain de sucre, et en offre un morceau à M. Guizot; M. Dufaure s’habille en Apollon du Belvédère et marivaude avec les trois Grâces; M. Lebrun demande une valse à MmeMohl; M. Jules Favre calcule tout haut combien il entre de pouces cubes dans un moellon, et s’écrie en éclatant de rire: «Pas un!»—M. de Sacy risque trois calembours indécents; M. Littré dit:JE CROIS EN DIEU!en quatorze langues différentes; M. Patin fait une déclaration d’amour à MmeMathusalem; M. Saint-Marc Girardin ôte sa cravate pour y tailler deux paires de draps; le duc de Noailles jure comme un charretier. A la fin, M. Cuvillier-Fleury, seul maître de ses sens, propose à l’Académie de lui lireAlexandre, tragédie inédite de feu M. Viennet. Cette proposition insidieuse met tout le monde en fuite et les immortels se réveillent sur le pont des Arts, comme s’ils sortaient d’un mauvais rêve.» (Nouveaux Samedis, t. IX, p. 73.)[443]Ce volume de Pontmartin avait paru au mois d’avril 1872.—Voir chapitre XIII, p. 347.[444]Le château de Pradine, commune de Grambois (Vaucluse).[445]L’élection eut lieu le 29 janvier 1874. Le fauteuil de M. Lebrun fut attribué à Dumas fils; celui de Saint-Marc Girardin, à M. Mézières; et celui de Vitet, à M. Caro.[446]M. Guizot était mort le 12 octobre 1874.[447]Voir ci-dessus chapitre XIV, p. 376.[448]L’élection au fauteuil de M. de Loménie eut lieu le 14 novembre 1878. Taine, devenu le candidat de la droite de l’Académie, fut élu par 20 voix sur 26.[449]Le château de la Combe de Lancey, appartenant à M. Albert du Boys.[450]Mes Mémoires, tome II, chapitre 1.[451]Depuis le printemps de 1888, un des deux canapés a cédé la place au très beau buste en marbre du Maître par Antoine Bastet.[452]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 240. 1886.[453]M. Edme Cade, docteur en médecine à Avignon.Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’Ecole libre Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.[454]François-Nicolas-Xavier-LouisBesson(1821-1888), évêque de Nîmes de 1875 à 1888. SesSermons,Conférences,PanégyriquesetOraisons funèbresne forment pas moins de quinze volumes. On lui doit en outre laVie de MgrCart, évêque de Nîmes, laVie de M. l’abbé Besson, ancien secrétaire général des Affaires ecclésiastiques,Montalembert en Franche-Comté, laVie du Cardinal Mathieu, laVie de MgrPaulinier, archevêque de Besançon, etc., etc. Sur MgrBesson, voirNouveaux Samedis, tome XX, etSouvenirs d’un vieux critique, tomes III et VIII.—MgrBesson avait succédé sur le siège de Nîmes à MgrPlantier, évêque de 1855 à 1875, qui avait, lui aussi, comblé Pontmartin de prévenances et de marques de vraie amitié, et en qui l’auteur desSamedissaluait un causeur encore plus remarquable que l’orateur et l’écrivain.[455]Article du 12 octobre 1887.—Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 278.[456]Lettre du 12 janvier 1881.[457]L’article de M. Emile, Zola avait paru dans leFigarodu 27 décembre 1880, sous ce titre:MONSIEUR LE COMTE. Voyez la réponse de Pontmartin au tome I desSouvenirs d’un vieux critique, p. 355 et suivantes. J’en détache seulement ces lignes, où il répond au triomphant auteur deNanaqui le raillait d’être «un vaincu».«Oui, vous êtes un vainqueur; moi, je suis un vaincu, vaincu depuis cinquante ans, et je m’en fais gloire; vaincu, avec la justice, avec la vérité, avec le droit, avec l’honneur, avec la lumière, avec la liberté, avec l’Alsace, avec la Lorraine, avec la France;—je ne dis pas avec la Religion, plus victorieuse dans ses défaites que dans ses triomphes; vaincu en bien bonne compagnie, avec les nobles femmes condamnées à l’amende pour avoir protesté contre des effractions sacrilèges; vaincu avec les ordres religieux que l’on disperse, avec les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul que l’on expulse, avec les images sacrées que l’on déchire ou que l’on décroche, avec les Frères de la doctrine chrétienne que les médecins les moins dévots saluaient comme des héros pendant le siège et la guerre; vaincu avec les zouaves de Lamoricière et les zouaves de Charette, avec tout ce qu’il y a, dans notre malheureux pays, d’honnête, de loyal, de généreux, d’éloquent, d’illustre, de libéral, de fidèle aux lois immortelles du beau, du vrai et du bien!»[458]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 220,. 1884.[459]Cette lettre n’est pas de la main d’Armand de Pontmartin; elle fut dictée par lui à son fils. Il en sera de même, à partir de ce moment, pour la plupart des lettres qu’il m’adressera.[460]Le premier volume desMémoires, avec ce sous-titre:Enfance et Jeunesse, parut dans leCorrespondantdes 10 et 25 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 25 décembre 1881.[461]Ce second volume parut dans leCorrespondantdes 25 novembre, 10 et 25 décembre 1885, 10 janvier, 10 et 25 février 1886.[462]Voir ci-dessus, chapitre IV, p. 82, et chapitre V, p. 98.[463]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 312.[464]Mes Mémoires, t. II, p. 218.[465]Correspondance de Jules Janin, p. 265.[466]Livraison du 25 décembre 1885.[467]Dans leCorrespondantdu 10 janvier 1886.[468]Le Correspondantdu 10 septembre 1888.[469]Derniers Samedis, t. III, p. 55.[470]Le numéromilledesSamedisde laGazette de France, qui eux-mêmes faisaient suite aux Semaines littéraires de l’Assemblée nationale, duSpectateuret de l’Union.[471]Il avait pour sujet la publication de MmeCharles Lenormant:Le temps passé.Mélanges de Critique littéraire et de Morale par M. et MmeGuizot.Pontmartin ne l’a pas recueilli dans ses volumes de Causeries.[472]JosephRoumanille(1818-1891), né à Saint-Rémy de Provence d’une famille de jardiniers, mort libraire à Avignon. Catholique et royaliste, il a publié, sous la seconde République, en langue provençale, de merveilleux dialogues en prose pour la défense religieuse et sociale,le Choléra,les Clubs,un Rouge et un Blanc,les Partageux,la Férigoulo(c’est-à-dire le thym, emblème du parti rouge),les Prêtres, etc. Plus tard, sous la troisième République, il a fait, dans le même genre,les Enterre-Chiens; l’apostolat est resté identique; mais la verve a baissé. A la même époque que les premiers dialogues appartiennent les poésies, lesMarguerites, lesSongeuses,la Part du bon Dieu, lesFleurs de songe, et aussi un recueil deNoëls, œuvres exquises de sentiment, simples de forme, et qui conservent absolument la note populaire, quoique l’auteur soit un vrai lettré et même un humaniste.[473]AugustinCanron(1829-1888), né et mort à Avignon, n’a guère vécu ailleurs et se serait senti dépaysé partout, sauf dans les deux Romes, celle du Rhône et celle du Tibre. Il était le principal rédacteur de l’Union de Vaucluse. Son instruction était grande en toutes choses, mais, en histoire locale, elle était prodigieuse. Il avait déchiffré et classé tous les manuscrits de la région. Sa verve était à la hauteur de sa science, et quelquefois même elle lui nuisait: on l’accusait, à l’occasion, d’avoir inventé ce qu’il avait véritablement découvert. Catholique ardent, liturgiste consommé, sa piété très italienne n’excluait pas une grande liberté de langage quand il s’agissait de juger les évêques et les curés dans leurs rapports avec le pouvoir civil. En somme, personnage très intéressant, et peut-être encore plus amusant. Il avait le mérite de conserver une inaltérable gaieté au milieu d’une existence qui n’était qu’une lutte contre la pauvreté. Peu d’hommes ont plus honoré que lui, par son talent, son désintéressement et sa fidélité, la presse monarchique de province.[474]Voir l’Appendice, à la fin du volume.[475]Le P. VictorDelaporte, né le 6 novembre 1846 à Saint-Vandrille (Orne). Ses deux volumes deRécits et légendesont eu onze éditions. Une troisième série,A travers les âges, a obtenu un égal succès. On lui doit aussi des drames en vers,Loc’h Maria,Saint Louis,Tolbiac,Pour l’Honneur,Patria, etc., ainsi que plusieurs volumes de critique littéraire:Du Merveilleux dans la littérature française sous le règne de Louis XIV;L’Art poétique de Boileau, commenté par Boileau et ses contemporains; lesÉtudes et Causeries littéraires, etc.[476]Causeries littéraires, 3 volumes;Causeries du Samedi, 3 vol.;Semaines littéraires, 3 vol.;Nouveaux Samedis, 20 vol.;Souvenirs d’un vieux critique, 8 volumes.[477]Souvenirs d’un vieux critique, tomes IX et X;Derniers Samedis, 3 volumes.[478]Notice sur Armand de Pontmartin, en tête desÉpisodes littéraires.[479]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 317.[480]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 178.[481]Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 197.[482]La comtesse Diane de Beausacq.[483]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 132.[484]Nouveaux Samedis, t. IV, p. 211.[485]Souvenirs d’un vieux critique, t. II, p. 296.[486]Semaines littéraires, t. II, p. 333.[487]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 330.[488]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 155.[489]Nouveaux Samedis, t. XIX, p. 362.[490]Nouveaux Samedis, t. XX, p. 1.[491]Nouveaux Samedis, t. XIX. p. 227.[492]Nouveaux Samedis, t. XII, p. 1.[493]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 279.[494]Souvenirs d’un vieux critique, t. VIII, p. 1.[495]Nouveaux Samedis, t. III, p. 267.[496]Causeries littéraires.—Semaines littéraires.—Nouveaux Samedis.[497]Voir ci-dessus, page 369.[498]Géorgiques, livre IV.[499]Le livre fut saisi, et, pour arrêter les poursuites, il ne fallut rien moins que l’intervention de Gambetta. Je lis, à ce sujet, dans une lettre de Pontmartin à M. Jules Claretie, du 3 janvier 1875: «Que dites-vous de l’ami Barbey? Cette fois, c’est trop fort. Quand je conseillais la tolérance à ce fougueux absolutiste, je ne m’attendais pas à le voir conduire Joseph de Maistre dans une de ces maisons qui empruntent leur sous-titre à la plus belle des vertus chrétiennes. C’est dommage, car à ne juger son livre qu’en artiste, avec le dilettantisme impassible qu’on apporterait, par exemple, au musée secret de Naples, ce diable d’homme—66 ans—n’avait jamais rien fait de si fort.Le Rideau cramoisi,Une Vengeance de femme, et surtoutUn Dîner d’Athées, sont trois magnifiques cantharides. Figurez-vous qu’au moment où j’ai appris la saisie, j’allais en parler, et je comptais plaider laPossession, comme on l’entendait au Moyen Age.»[500]Pontmartin m’écrivait, des Angles, le 4 décembre 1879: «A peine avais-je fait partir ma dernière lettre, que je me suis reproché de vous avoir parlé de M. Barbey d’Aurevilly avec cette amertume et de ce ton tranchant qui me va si mal. Royalistes et catholiques, la charité chrétienne est pour nous, en pareil cas, non seulement une vertu, mais une habileté, en face de tant d’ennemis acharnés contre nos croyances. Mes bonnes résolutions ont persisté... 24 heures. Un de mes amis avignonnais, vieux, spirituel et lettré, est venu me voir, levant les yeux au ciel, agitant un journal au-dessus de sa tête, se livrant à une pantomime qui traduisait le: «Où allons-nous?» de J. Prudhomme. C’était un nodeParis-Journal(21 novembre), renfermant un feuilleton de B. d’Aur... surle Mariage de Figaro. Mon ami, après m’avoir demandé une tasse de tilleul pour calmer ses nerfs, m’a lu le passage suivant: «En regardant MlleReichenberg, en voyant, àgenoux, auxpiedsde la comtesse, cesjambesde femme qui ont leursexe, je pensais auxjambessans sexe qu’il faudrait (je ne note que des indigences) à cette charmante et incertaine créature d’entre les deuxsexes, qui s’appelle Chérubin; je songeais à ces jambessi voluptueusement hermaphrodites(!!) que Raphaël donne à sesarchanges, et que montre en ce moment à tout Paris cette merveille d’Emma Juteau,l’acrobatedu Cirque.» Pas de commentaires, cher ami; mais encore un remerciement et une cordialissime poignée de main.»—Ce jour-là, on le pense bien, je n’essayai même pas de plaider les circonstances atténuantes en faveur de Barbey d’Aurevilly.[501]Lettre du 24 octobre 1879.[502]François-VictorFournel(1829-1894), érudit, critique et romancier; ses principaux ouvrages sont:les Contemporains de Molière,la Littérature indépendante,les Rues du vieux Paris,l’Ancêtre,le Roman d’un père,Esquisses et croquis parisiens.[503]Lettre du 1ernovembre 1865.[504]Cuvillier-Fleury demeurait à Passy, avenue Raphaël, 4.[505]Journal des Débatsdu 28 novembre 1897.[506]Parce qu’il était Nimois et aussi parce qu’il a beaucoup de talent et qu’il est un parfait galant homme, M. Gaston Boissier est un des écrivains dont Pontmartin a toujours parlé avec le plus de sympathie. Voy.Nouveaux Samedis, t. III.[507]Voici les titres des sept nouvelles qui composent ce volume:les Feux de paille;le Point d’orgue tragique;l’Impasse;English Spoken;la Veillée;la Véritable auberge des Adrets;Rachel à trois époques.[508]Lettre du 11 novembre 1886.[509]LesÉpisodes littérairesont paru dans leCorrespondantdes 25 octobre, 10 et 25 novembre, 10 et 25 décembre 1889, 10 janvier et 10 mai 1890.[510]Ci-dessus chapitre VII, p. 130.[511]Il fut publié dans laGazette de Francedu 23 mars.—Au moment de sa mort (29 mars), Pontmartin avaitdix-huitarticles d’avance aux bureaux de laGazette. Ils parurent sans interruption pendant quatre mois. Le dernier, publié le 2 août 1890, est consacré au volume de M. Henry Houssaye surAspasie, Cléopâtre, Théodora. On le trouvera au tome I desDerniers Samedis; il est daté du 8 mars 1890.][512]Derniers Samedis, t. II, p. 372.[513]Nouveaux Samedis, t. I, p. 114.[514]Notice sur Armand de Pontmartin.[515]Le R. P. Elie Bonnet, de la Compagnie de Jésus. Il avait été aumônier militaire en Algérie, puis à Avignon pendant les cinq ou six ans où nos garnisons eurent des aumôniers. Il est mort au collège de Mongré (Rhône) en mars 1895.[516]Le 19 mars.—Josephétait l’un de ses prénoms, et aussi celui de l’oncle qui l’avait tant aimé.[517]Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’École libre de Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.[518]28 mars.[519]Lettre du 2 avril 1890.[520]Ci-dessus, page 458.

[366]M. Villemain était mort le 8 mai 1870.[367]Prosper Mérimée mourut, en effet, peu de temps après, au mois de septembre 1870. Prévost-Paradol, hélas! était mort avant lui, à Washington, le 11 juillet.[368]Le plébiscite du 8 mai 1870.[369]M. Émile Ollivier, M. Chevandier de Valdrôme et leurs collègues furent renversés le 10 août 1870, et remplacés par le cabinet Palikao.[370]Journal d’un voyageur pendant la guerre, avril 1871.[371]Le mot est du républicain Lanfrey,Moniteur de Seine-et-Oise, Décembre 1870.[372]Lettredu 12 octobre 1870.[373]Victor Cousin et Prosper Mérimée étaient morts tous les deux à Cannes, le premier le 13 janvier 1867; le second le 23 septembre 1870.[374]Voir dans leCorrespondantdes 10 août et 10 septembre 1871,Cent jours à Cannes pendant les deux sièges, et dans laMandarine, p. 195-309.—Dans son récit, Pontmartin parle avec reconnaissance des personnes qu’il voyait pendant ce séjour à Cannes et dont l’amitié le soutint dans cette épreuve; mais il ne les désigne que par des initiales: «M. Ernest L...d, élégant et poétique traducteur des sonnets de Shakespeare, de Pétrarque, de Lope de Vega; l’abbé C...; M. Dubois d’A.; M. X., un des avocats les plus distingués de Paris; MmeJustin D...».—Voici les vrais noms: M. Ernest Lafond; l’abbé Chaix, du clergé de Cannes; M. Duboys d’Angers, premier président de la Cour d’appel d’Orléans à la fin de l’Empire; M. Grandmanche de Beaulieu; MmeJustin Durand, née de Zagarriga, femme de l’ancien député des Pyrénées-Orientales au Corps législatif, qui, à la veille de la guerre, exerçait une vraie royauté dans toute la région de Perpignan et de Montpellier. Pontmartin, qui sait encore sourire au milieu de ses larmes, parle d’elle en ces termes: «Madame Justin D..., type de charité, de grâce et de bienveillance, à qui j’ai vu faire quelque chose de bien plus extraordinaire qu’une aumône de cent mille écus ou une souscription de trois millions: chiffres qui n’eussent pas été en désaccord avec son immense fortune et les inspirations de son cœur généreux. En plein siège de Paris, elle trouva moyen de se procurer tous mes ouvrages, et je crois même, Dieu me pardonne, qu’elle les lut!»[375]Alors directeur de laDécentralisation, de Lyon, après avoir appartenu à la rédaction de laGazette de France. De Lyon il passa à Marseille, où il dirigea laGazette du Midiet où il est mort en 1899.[376]JohnMartin, peintre anglais, 1789-1854. Ses meilleures toiles sont:la Chute de Babylone,le Festin de Balthazar,la Destruction d’Herculanum,la Chute de Ninive.[377]L’article parut le 10 juillet 1871, dans leCorrespondant, sous ce titre:la Critique en 1871.—VoirNouveaux Samedis, t. VIII, p. 1-51.[378]Voir, au sujet de cet épisode, l’éloquent écrit de M. Émile Ollivier:M. Thiers à l’Académie et dans l’histoire(1880).[379]Trois ans plus tard, le 4 octobre 1874, une brillante revanche fut prise pour ce même siège au Conseil général par Louis-Numa Baragnon, qui déploya dans la lutte, sur ce petit théâtre, un merveilleux talent. Pontmartin avait été le principal patron de sa candidature; il eut les joies de la victoire, sans en avoir les embarras.[380]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 317.[381]LeFilleul de Beaumarchaisa paru dans leCorrespondantdes 25 décembre 1871, 10 et 25 janvier 1872.[382]Joseph-Othenin-Bernardde Cléron, comted’Haussonville(1809-1884), membre de l’Académie française, auteur de l’Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, del’Église romaine et le premier Empire, etc.[383]Arthur-MarieBucheron(1834-1902), connu sous le pseudonyme deSaint-Genest. Ses articles duFigaroont eu un grand retentissement. La plupart ont été réunis en volume:La Politique d’un soldat(1872);Lettres d’un soldat(1873), etc.—Voir sur luiNouveaux Samedis, t. VIII, p. 140; tome XI, p. 178; t. XIV, p. 289.[384]Pontmartin ne devait pas tarder à quitter le no20 de la rue Laffitte pour prendre, au no2 de la même rue, un petit appartement meublé dans l’immense immeuble qui était alors la propriété de sir Richard Wallace.[385]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 52.[386]Le 9 juin 1872, des élections partielles avaient eu lieu dans le Nord, dans la Somme et dans l’Yonne. MM. Deregnaucourt, Barni et Paul Bert, tous les trois républicains avancés, avaient été nommés.[387]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 203.[388]Canton de Châteaurenard, commune de Barbentane (Bouches-du-Rhône).[389]Le général marquis Léond’Andignépair de France, sénateur de Maine-et-Loire, fils du comte Auguste d’Andigné, l’auteur desMémoires; il était le gendre du marquis de Barbentane. Il s’était conduit en héros à Reichshoffen et à Sedan. Dans la journée du 1erseptembre 1870, il avait été laissé pour mort sur le champ de bataille. Deux chevaux tués sous lui, ses deux jambes traversées, son bras droit fracassé par des balles, attestaient l’acharnement de la lutte soutenue.[390]Lis Isclo d’or, par Frédéric Mistral, 1875.[391]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 68 et suiv.[392]Gazette de Francedu 13 octobre 1872.—Nouveaux Samedis, t. IX, p. 69.[393]EdmondTarbé des Sablons(1838-1902), critique musical, romancier et auteur dramatique. Le 5 juillet 1868, il avait fondé, avec Henri de Pène, le journalle Gaulois, dont il resta, l’année suivante, l’unique directeur et qu’il ne quitta qu’en juillet 1879.[394]Nouveaux Samedis, t. X, p. 296-343.[395]LaMandarineavait paru dans leCorrespondantdu 10 juin 1870. Cette nouvelle, primitivement destinée à laRevue des Deux Mondes, avait dû s’appeler tout d’abordle Feu de sarments.[396]Nouveaux Samedis, t. X, p. 111.[397]Ce fut Ledru-Rollin qui l’emporta. Il fut élu le 1ermars.[398]LeCorrespondantdu 10 janvier 1874.[399]LeCorrespondantdu 25 mars 1874.[400]Voici le passage auquel fait allusion Joseph Autran: «M. de Pontmartin n’a eu de rival, comme critique, que Sainte-Beuve, à qui son talent n’avait rien à envier, et qui lui a, plus d’une fois, envié devant moi sa foi chrétienne et monarchique.» LeFigarodu 25 mars 1874. Article signéFrançois Duclos, pseudonyme qui cachait un des plus spirituels écrivains du temps.[401]Jules Janin mourut le 19 juin 1874.[402]Le Chancelier de fer, qui aimait à maximer ses pratiques, disait volontiers:Beati possidentes!C’était aussi l’un des mots favoris de son maître Frédéric II.[403]Lettre du 4 avril 1875.[404]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 251.[405]Edmond Rostand, l’auteur deCyrano de Bergerac, desRomanesqueset de l’Aiglon.[406]Académie française, séance du 4 juin 1903.[407]C’était le titre sous lequel paraissaient, dans laGazette de France, ses articles du samedi.[408]Nouveaux Samedis, t. XIV, p. 366.[409]Chez Baudouin frères, Pollet et Barba, rue de Vaugirard, no17, rue du Temple, no36, et au Palais-Royal.[410]Le Théâtre du Gymnase, dont Eugène Scribe était le principal fournisseur et que la duchesse de Berry avait pris sous sa protection, porta, depuis le 8 septembre 1834 et jusqu’à la révolution de Juillet, le nom deThéâtre de Son Altesse Royale Madame.[411]La Chambre des députés et le Sénat siégeaient encore à Versailles.[412]Pontmartin eut beaucoup d’amis. J’en ai nommé plusieurs. Je me reprocherais de ne pas citer ici les trois amis d’enfance, de jeunesse et de toujours, avec lesquels il eut peut-être la plus constante intimité: Alphonse d’Archimbaud (1811-1865), fils du marquis d’Archimbaud, député de la Chambreintrouvable, dont les réceptions cordiales et paternelles dans son château de Vérone, près Nyons (Drôme), avaient laissé à Pontmartin de tels souvenirs qu’il aimait à les évoquer sans cesse, surtout dans ses dernières années;—Isidore d’Athénosy (1806-1872), fils d’un haut fonctionnaire de l’administration pontificale à Avignon, un homme d’étude et de science, un royaliste militant, un catholique des anciens temps;—Eugène de Baciocchi (1807-1884), fils d’un officier corse marié à Avignon, authentiquement cousin des parents de Napoléon III, peut-être même cousin de l’Empereur. Il n’aurait eu qu’un mot à dire pour obtenir une préfecture ou tout autre haut emploi, que sa grande intelligence et son vaste savoir l’eussent rendu apte à remplir; mais ce mot, par fidélité royaliste et quoiqu’il fût pauvre, il ne voulut jamais le prononcer.[413]M. Amédée de Jonquières, qui devait entrer, en novembre 1878, au noviciat de la Compagnie de Jésus, devenir profès de cette Compagnie le 15 août 1897 et avoir, en 1901, les honneurs de la proscription.[414]Sur le tome XIV desNouveaux Samedis.[415]Le 23 juin 1877.[416]M. Thiers était mort le 3 septembre 1877.[417]M. Léon Lavedan était alors directeur de la presse au ministère de l’Intérieur.[418]Vie de MgrDupanloup, par l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 450.[419]Vie de MgrDupanloup, t. III, p. 452.[420]Voir ces trois récits dans lesSouvenirs d’un vieux Mélomane.[421]Nouveaux Samedis, t. X, p. 334.[422]LeCorrespondantdu 10 juin et du 25 juin 1878.[423]Salon de 1850.[424]Salon de 1863.[425]Le Correspondantdu 25 décembre 1878. Article de M. Henri Lavedan.[426]M. Villemain.[427]Nouveaux Samedis, t. I, p. 164.[428]Les Jeudis de Madame Charbonneau, p. 71.[429]Montalembert était mort le 13 mars 1870; Villemain, le 8 mai; Prévost-Paradol, le 11 juillet; Prosper Mérimée, le 23 septembre.[430]Au printemps de 1870 (les 7 avril et 19 mai), il y avait eu, non pas untriple, mais un quadruple scrutin; MM. Emile Ollivier, Jules Janin, Xavier Marmier et Duvergier de Hauranne avaient été élus en remplacement de Lamartine, de Sainte-Beuve, de M. de Pongerville et du duc Victor de Broglie. Pontmartin n’avait posé sa candidature à aucun des quatre fauteuils.[431]Sur ce voyage de M. de Falloux à Versailles, au mois d’août 1871, voy. lesMémoires d’un royaliste, t. II, p. 469-511.[432]Il venait d’être battu, comme candidat au Conseil général, dans le canton de Villeneuve-lès-Avignon, par un petit avocat d’Uzès, ex-sous-préfet gambettiste. J’extrais de sa lettre du 6 novembre ce menu détail: «Les mêmes électeurs qui m’ont repoussé comme trop aristocrate, trop féodal, c’est-à-dire, j’imagine, trop peu libéral, ont voté comme un seul homme, pendant la phase impériale, pour un chambellan qu’ils n’avaient jamais vu: voilà le suffrage universel!» Voir, sur ce petit épisode électoral, le chapitre XIII, p. 339.[433]Vie de MgrDupanloup, évêque d’Orléans, par M. l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 245.[434]M. Thiers avait été le patron et le principal agent de l’élection de M. Littré.[435]M. Duvergier de Hauranne, élu le 19 mai 1870, en remplacement du duc Victor de Broglie, n’avait pas encore pris séance; il ne le devait faire que le 29 février 1872.[436]C’est, on le sait, le titre d’un des meilleurs recueils de Laprade.[437]Le tome IX de sesNouveaux Samedis.[438]Taine n’avait pas encore publié le premier volume de son admirable ouvrage surles Origines de la France contemporaine, qui parut seulement en 1876, et dans lequel il prenait si courageusement parti pour l’histoire contre la légende.[439]L’élection en remplacement de M. de Ségur. Elle eut lieu le 1ermai 1873.[440]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352 et suivantes.[441]M. Pierre Lebrun était décédé subitement le 27 mai 1873.[442]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352.—Sous le pseudonyme de M. Bourgarel et sous le titre deFantaisies et Variations sur le temps présent, Pontmartin avait inséré, dans son neuvième volume desNouveaux Samedis, trois ou quatre chapitres humoristiques publiés au mois d’octobre 1872 et dont le premier était intitulé: «M. Gambetta, membre de l’Académie française.» Le discours du récipiendaire est écrit dans une langue si... gambettiste, qu’après l’avoir entendu, cinq quarts d’heure durant, les académiciens prodiguent des marques de l’aliénation mentale la mieux caractérisée: «M. Pingard danse la pyrrhique; M. de Laprade crie: Vive l’Empereur! M. le duc de Broglie donne un croc-en-jambe à Mgrle duc d’Aumale; M. Duvergier de Hauranne se croit métamorphosé en pain de sucre, et en offre un morceau à M. Guizot; M. Dufaure s’habille en Apollon du Belvédère et marivaude avec les trois Grâces; M. Lebrun demande une valse à MmeMohl; M. Jules Favre calcule tout haut combien il entre de pouces cubes dans un moellon, et s’écrie en éclatant de rire: «Pas un!»—M. de Sacy risque trois calembours indécents; M. Littré dit:JE CROIS EN DIEU!en quatorze langues différentes; M. Patin fait une déclaration d’amour à MmeMathusalem; M. Saint-Marc Girardin ôte sa cravate pour y tailler deux paires de draps; le duc de Noailles jure comme un charretier. A la fin, M. Cuvillier-Fleury, seul maître de ses sens, propose à l’Académie de lui lireAlexandre, tragédie inédite de feu M. Viennet. Cette proposition insidieuse met tout le monde en fuite et les immortels se réveillent sur le pont des Arts, comme s’ils sortaient d’un mauvais rêve.» (Nouveaux Samedis, t. IX, p. 73.)[443]Ce volume de Pontmartin avait paru au mois d’avril 1872.—Voir chapitre XIII, p. 347.[444]Le château de Pradine, commune de Grambois (Vaucluse).[445]L’élection eut lieu le 29 janvier 1874. Le fauteuil de M. Lebrun fut attribué à Dumas fils; celui de Saint-Marc Girardin, à M. Mézières; et celui de Vitet, à M. Caro.[446]M. Guizot était mort le 12 octobre 1874.[447]Voir ci-dessus chapitre XIV, p. 376.[448]L’élection au fauteuil de M. de Loménie eut lieu le 14 novembre 1878. Taine, devenu le candidat de la droite de l’Académie, fut élu par 20 voix sur 26.[449]Le château de la Combe de Lancey, appartenant à M. Albert du Boys.[450]Mes Mémoires, tome II, chapitre 1.[451]Depuis le printemps de 1888, un des deux canapés a cédé la place au très beau buste en marbre du Maître par Antoine Bastet.[452]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 240. 1886.[453]M. Edme Cade, docteur en médecine à Avignon.Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’Ecole libre Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.[454]François-Nicolas-Xavier-LouisBesson(1821-1888), évêque de Nîmes de 1875 à 1888. SesSermons,Conférences,PanégyriquesetOraisons funèbresne forment pas moins de quinze volumes. On lui doit en outre laVie de MgrCart, évêque de Nîmes, laVie de M. l’abbé Besson, ancien secrétaire général des Affaires ecclésiastiques,Montalembert en Franche-Comté, laVie du Cardinal Mathieu, laVie de MgrPaulinier, archevêque de Besançon, etc., etc. Sur MgrBesson, voirNouveaux Samedis, tome XX, etSouvenirs d’un vieux critique, tomes III et VIII.—MgrBesson avait succédé sur le siège de Nîmes à MgrPlantier, évêque de 1855 à 1875, qui avait, lui aussi, comblé Pontmartin de prévenances et de marques de vraie amitié, et en qui l’auteur desSamedissaluait un causeur encore plus remarquable que l’orateur et l’écrivain.[455]Article du 12 octobre 1887.—Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 278.[456]Lettre du 12 janvier 1881.[457]L’article de M. Emile, Zola avait paru dans leFigarodu 27 décembre 1880, sous ce titre:MONSIEUR LE COMTE. Voyez la réponse de Pontmartin au tome I desSouvenirs d’un vieux critique, p. 355 et suivantes. J’en détache seulement ces lignes, où il répond au triomphant auteur deNanaqui le raillait d’être «un vaincu».«Oui, vous êtes un vainqueur; moi, je suis un vaincu, vaincu depuis cinquante ans, et je m’en fais gloire; vaincu, avec la justice, avec la vérité, avec le droit, avec l’honneur, avec la lumière, avec la liberté, avec l’Alsace, avec la Lorraine, avec la France;—je ne dis pas avec la Religion, plus victorieuse dans ses défaites que dans ses triomphes; vaincu en bien bonne compagnie, avec les nobles femmes condamnées à l’amende pour avoir protesté contre des effractions sacrilèges; vaincu avec les ordres religieux que l’on disperse, avec les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul que l’on expulse, avec les images sacrées que l’on déchire ou que l’on décroche, avec les Frères de la doctrine chrétienne que les médecins les moins dévots saluaient comme des héros pendant le siège et la guerre; vaincu avec les zouaves de Lamoricière et les zouaves de Charette, avec tout ce qu’il y a, dans notre malheureux pays, d’honnête, de loyal, de généreux, d’éloquent, d’illustre, de libéral, de fidèle aux lois immortelles du beau, du vrai et du bien!»[458]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 220,. 1884.[459]Cette lettre n’est pas de la main d’Armand de Pontmartin; elle fut dictée par lui à son fils. Il en sera de même, à partir de ce moment, pour la plupart des lettres qu’il m’adressera.[460]Le premier volume desMémoires, avec ce sous-titre:Enfance et Jeunesse, parut dans leCorrespondantdes 10 et 25 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 25 décembre 1881.[461]Ce second volume parut dans leCorrespondantdes 25 novembre, 10 et 25 décembre 1885, 10 janvier, 10 et 25 février 1886.[462]Voir ci-dessus, chapitre IV, p. 82, et chapitre V, p. 98.[463]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 312.[464]Mes Mémoires, t. II, p. 218.[465]Correspondance de Jules Janin, p. 265.[466]Livraison du 25 décembre 1885.[467]Dans leCorrespondantdu 10 janvier 1886.[468]Le Correspondantdu 10 septembre 1888.[469]Derniers Samedis, t. III, p. 55.[470]Le numéromilledesSamedisde laGazette de France, qui eux-mêmes faisaient suite aux Semaines littéraires de l’Assemblée nationale, duSpectateuret de l’Union.[471]Il avait pour sujet la publication de MmeCharles Lenormant:Le temps passé.Mélanges de Critique littéraire et de Morale par M. et MmeGuizot.Pontmartin ne l’a pas recueilli dans ses volumes de Causeries.[472]JosephRoumanille(1818-1891), né à Saint-Rémy de Provence d’une famille de jardiniers, mort libraire à Avignon. Catholique et royaliste, il a publié, sous la seconde République, en langue provençale, de merveilleux dialogues en prose pour la défense religieuse et sociale,le Choléra,les Clubs,un Rouge et un Blanc,les Partageux,la Férigoulo(c’est-à-dire le thym, emblème du parti rouge),les Prêtres, etc. Plus tard, sous la troisième République, il a fait, dans le même genre,les Enterre-Chiens; l’apostolat est resté identique; mais la verve a baissé. A la même époque que les premiers dialogues appartiennent les poésies, lesMarguerites, lesSongeuses,la Part du bon Dieu, lesFleurs de songe, et aussi un recueil deNoëls, œuvres exquises de sentiment, simples de forme, et qui conservent absolument la note populaire, quoique l’auteur soit un vrai lettré et même un humaniste.[473]AugustinCanron(1829-1888), né et mort à Avignon, n’a guère vécu ailleurs et se serait senti dépaysé partout, sauf dans les deux Romes, celle du Rhône et celle du Tibre. Il était le principal rédacteur de l’Union de Vaucluse. Son instruction était grande en toutes choses, mais, en histoire locale, elle était prodigieuse. Il avait déchiffré et classé tous les manuscrits de la région. Sa verve était à la hauteur de sa science, et quelquefois même elle lui nuisait: on l’accusait, à l’occasion, d’avoir inventé ce qu’il avait véritablement découvert. Catholique ardent, liturgiste consommé, sa piété très italienne n’excluait pas une grande liberté de langage quand il s’agissait de juger les évêques et les curés dans leurs rapports avec le pouvoir civil. En somme, personnage très intéressant, et peut-être encore plus amusant. Il avait le mérite de conserver une inaltérable gaieté au milieu d’une existence qui n’était qu’une lutte contre la pauvreté. Peu d’hommes ont plus honoré que lui, par son talent, son désintéressement et sa fidélité, la presse monarchique de province.[474]Voir l’Appendice, à la fin du volume.[475]Le P. VictorDelaporte, né le 6 novembre 1846 à Saint-Vandrille (Orne). Ses deux volumes deRécits et légendesont eu onze éditions. Une troisième série,A travers les âges, a obtenu un égal succès. On lui doit aussi des drames en vers,Loc’h Maria,Saint Louis,Tolbiac,Pour l’Honneur,Patria, etc., ainsi que plusieurs volumes de critique littéraire:Du Merveilleux dans la littérature française sous le règne de Louis XIV;L’Art poétique de Boileau, commenté par Boileau et ses contemporains; lesÉtudes et Causeries littéraires, etc.[476]Causeries littéraires, 3 volumes;Causeries du Samedi, 3 vol.;Semaines littéraires, 3 vol.;Nouveaux Samedis, 20 vol.;Souvenirs d’un vieux critique, 8 volumes.[477]Souvenirs d’un vieux critique, tomes IX et X;Derniers Samedis, 3 volumes.[478]Notice sur Armand de Pontmartin, en tête desÉpisodes littéraires.[479]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 317.[480]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 178.[481]Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 197.[482]La comtesse Diane de Beausacq.[483]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 132.[484]Nouveaux Samedis, t. IV, p. 211.[485]Souvenirs d’un vieux critique, t. II, p. 296.[486]Semaines littéraires, t. II, p. 333.[487]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 330.[488]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 155.[489]Nouveaux Samedis, t. XIX, p. 362.[490]Nouveaux Samedis, t. XX, p. 1.[491]Nouveaux Samedis, t. XIX. p. 227.[492]Nouveaux Samedis, t. XII, p. 1.[493]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 279.[494]Souvenirs d’un vieux critique, t. VIII, p. 1.[495]Nouveaux Samedis, t. III, p. 267.[496]Causeries littéraires.—Semaines littéraires.—Nouveaux Samedis.[497]Voir ci-dessus, page 369.[498]Géorgiques, livre IV.[499]Le livre fut saisi, et, pour arrêter les poursuites, il ne fallut rien moins que l’intervention de Gambetta. Je lis, à ce sujet, dans une lettre de Pontmartin à M. Jules Claretie, du 3 janvier 1875: «Que dites-vous de l’ami Barbey? Cette fois, c’est trop fort. Quand je conseillais la tolérance à ce fougueux absolutiste, je ne m’attendais pas à le voir conduire Joseph de Maistre dans une de ces maisons qui empruntent leur sous-titre à la plus belle des vertus chrétiennes. C’est dommage, car à ne juger son livre qu’en artiste, avec le dilettantisme impassible qu’on apporterait, par exemple, au musée secret de Naples, ce diable d’homme—66 ans—n’avait jamais rien fait de si fort.Le Rideau cramoisi,Une Vengeance de femme, et surtoutUn Dîner d’Athées, sont trois magnifiques cantharides. Figurez-vous qu’au moment où j’ai appris la saisie, j’allais en parler, et je comptais plaider laPossession, comme on l’entendait au Moyen Age.»[500]Pontmartin m’écrivait, des Angles, le 4 décembre 1879: «A peine avais-je fait partir ma dernière lettre, que je me suis reproché de vous avoir parlé de M. Barbey d’Aurevilly avec cette amertume et de ce ton tranchant qui me va si mal. Royalistes et catholiques, la charité chrétienne est pour nous, en pareil cas, non seulement une vertu, mais une habileté, en face de tant d’ennemis acharnés contre nos croyances. Mes bonnes résolutions ont persisté... 24 heures. Un de mes amis avignonnais, vieux, spirituel et lettré, est venu me voir, levant les yeux au ciel, agitant un journal au-dessus de sa tête, se livrant à une pantomime qui traduisait le: «Où allons-nous?» de J. Prudhomme. C’était un nodeParis-Journal(21 novembre), renfermant un feuilleton de B. d’Aur... surle Mariage de Figaro. Mon ami, après m’avoir demandé une tasse de tilleul pour calmer ses nerfs, m’a lu le passage suivant: «En regardant MlleReichenberg, en voyant, àgenoux, auxpiedsde la comtesse, cesjambesde femme qui ont leursexe, je pensais auxjambessans sexe qu’il faudrait (je ne note que des indigences) à cette charmante et incertaine créature d’entre les deuxsexes, qui s’appelle Chérubin; je songeais à ces jambessi voluptueusement hermaphrodites(!!) que Raphaël donne à sesarchanges, et que montre en ce moment à tout Paris cette merveille d’Emma Juteau,l’acrobatedu Cirque.» Pas de commentaires, cher ami; mais encore un remerciement et une cordialissime poignée de main.»—Ce jour-là, on le pense bien, je n’essayai même pas de plaider les circonstances atténuantes en faveur de Barbey d’Aurevilly.[501]Lettre du 24 octobre 1879.[502]François-VictorFournel(1829-1894), érudit, critique et romancier; ses principaux ouvrages sont:les Contemporains de Molière,la Littérature indépendante,les Rues du vieux Paris,l’Ancêtre,le Roman d’un père,Esquisses et croquis parisiens.[503]Lettre du 1ernovembre 1865.[504]Cuvillier-Fleury demeurait à Passy, avenue Raphaël, 4.[505]Journal des Débatsdu 28 novembre 1897.[506]Parce qu’il était Nimois et aussi parce qu’il a beaucoup de talent et qu’il est un parfait galant homme, M. Gaston Boissier est un des écrivains dont Pontmartin a toujours parlé avec le plus de sympathie. Voy.Nouveaux Samedis, t. III.[507]Voici les titres des sept nouvelles qui composent ce volume:les Feux de paille;le Point d’orgue tragique;l’Impasse;English Spoken;la Veillée;la Véritable auberge des Adrets;Rachel à trois époques.[508]Lettre du 11 novembre 1886.[509]LesÉpisodes littérairesont paru dans leCorrespondantdes 25 octobre, 10 et 25 novembre, 10 et 25 décembre 1889, 10 janvier et 10 mai 1890.[510]Ci-dessus chapitre VII, p. 130.[511]Il fut publié dans laGazette de Francedu 23 mars.—Au moment de sa mort (29 mars), Pontmartin avaitdix-huitarticles d’avance aux bureaux de laGazette. Ils parurent sans interruption pendant quatre mois. Le dernier, publié le 2 août 1890, est consacré au volume de M. Henry Houssaye surAspasie, Cléopâtre, Théodora. On le trouvera au tome I desDerniers Samedis; il est daté du 8 mars 1890.][512]Derniers Samedis, t. II, p. 372.[513]Nouveaux Samedis, t. I, p. 114.[514]Notice sur Armand de Pontmartin.[515]Le R. P. Elie Bonnet, de la Compagnie de Jésus. Il avait été aumônier militaire en Algérie, puis à Avignon pendant les cinq ou six ans où nos garnisons eurent des aumôniers. Il est mort au collège de Mongré (Rhône) en mars 1895.[516]Le 19 mars.—Josephétait l’un de ses prénoms, et aussi celui de l’oncle qui l’avait tant aimé.[517]Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’École libre de Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.[518]28 mars.[519]Lettre du 2 avril 1890.[520]Ci-dessus, page 458.

[366]M. Villemain était mort le 8 mai 1870.[367]Prosper Mérimée mourut, en effet, peu de temps après, au mois de septembre 1870. Prévost-Paradol, hélas! était mort avant lui, à Washington, le 11 juillet.[368]Le plébiscite du 8 mai 1870.[369]M. Émile Ollivier, M. Chevandier de Valdrôme et leurs collègues furent renversés le 10 août 1870, et remplacés par le cabinet Palikao.[370]Journal d’un voyageur pendant la guerre, avril 1871.[371]Le mot est du républicain Lanfrey,Moniteur de Seine-et-Oise, Décembre 1870.[372]Lettredu 12 octobre 1870.[373]Victor Cousin et Prosper Mérimée étaient morts tous les deux à Cannes, le premier le 13 janvier 1867; le second le 23 septembre 1870.[374]Voir dans leCorrespondantdes 10 août et 10 septembre 1871,Cent jours à Cannes pendant les deux sièges, et dans laMandarine, p. 195-309.—Dans son récit, Pontmartin parle avec reconnaissance des personnes qu’il voyait pendant ce séjour à Cannes et dont l’amitié le soutint dans cette épreuve; mais il ne les désigne que par des initiales: «M. Ernest L...d, élégant et poétique traducteur des sonnets de Shakespeare, de Pétrarque, de Lope de Vega; l’abbé C...; M. Dubois d’A.; M. X., un des avocats les plus distingués de Paris; MmeJustin D...».—Voici les vrais noms: M. Ernest Lafond; l’abbé Chaix, du clergé de Cannes; M. Duboys d’Angers, premier président de la Cour d’appel d’Orléans à la fin de l’Empire; M. Grandmanche de Beaulieu; MmeJustin Durand, née de Zagarriga, femme de l’ancien député des Pyrénées-Orientales au Corps législatif, qui, à la veille de la guerre, exerçait une vraie royauté dans toute la région de Perpignan et de Montpellier. Pontmartin, qui sait encore sourire au milieu de ses larmes, parle d’elle en ces termes: «Madame Justin D..., type de charité, de grâce et de bienveillance, à qui j’ai vu faire quelque chose de bien plus extraordinaire qu’une aumône de cent mille écus ou une souscription de trois millions: chiffres qui n’eussent pas été en désaccord avec son immense fortune et les inspirations de son cœur généreux. En plein siège de Paris, elle trouva moyen de se procurer tous mes ouvrages, et je crois même, Dieu me pardonne, qu’elle les lut!»[375]Alors directeur de laDécentralisation, de Lyon, après avoir appartenu à la rédaction de laGazette de France. De Lyon il passa à Marseille, où il dirigea laGazette du Midiet où il est mort en 1899.[376]JohnMartin, peintre anglais, 1789-1854. Ses meilleures toiles sont:la Chute de Babylone,le Festin de Balthazar,la Destruction d’Herculanum,la Chute de Ninive.[377]L’article parut le 10 juillet 1871, dans leCorrespondant, sous ce titre:la Critique en 1871.—VoirNouveaux Samedis, t. VIII, p. 1-51.[378]Voir, au sujet de cet épisode, l’éloquent écrit de M. Émile Ollivier:M. Thiers à l’Académie et dans l’histoire(1880).[379]Trois ans plus tard, le 4 octobre 1874, une brillante revanche fut prise pour ce même siège au Conseil général par Louis-Numa Baragnon, qui déploya dans la lutte, sur ce petit théâtre, un merveilleux talent. Pontmartin avait été le principal patron de sa candidature; il eut les joies de la victoire, sans en avoir les embarras.[380]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 317.[381]LeFilleul de Beaumarchaisa paru dans leCorrespondantdes 25 décembre 1871, 10 et 25 janvier 1872.[382]Joseph-Othenin-Bernardde Cléron, comted’Haussonville(1809-1884), membre de l’Académie française, auteur de l’Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, del’Église romaine et le premier Empire, etc.[383]Arthur-MarieBucheron(1834-1902), connu sous le pseudonyme deSaint-Genest. Ses articles duFigaroont eu un grand retentissement. La plupart ont été réunis en volume:La Politique d’un soldat(1872);Lettres d’un soldat(1873), etc.—Voir sur luiNouveaux Samedis, t. VIII, p. 140; tome XI, p. 178; t. XIV, p. 289.[384]Pontmartin ne devait pas tarder à quitter le no20 de la rue Laffitte pour prendre, au no2 de la même rue, un petit appartement meublé dans l’immense immeuble qui était alors la propriété de sir Richard Wallace.[385]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 52.[386]Le 9 juin 1872, des élections partielles avaient eu lieu dans le Nord, dans la Somme et dans l’Yonne. MM. Deregnaucourt, Barni et Paul Bert, tous les trois républicains avancés, avaient été nommés.[387]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 203.[388]Canton de Châteaurenard, commune de Barbentane (Bouches-du-Rhône).[389]Le général marquis Léond’Andignépair de France, sénateur de Maine-et-Loire, fils du comte Auguste d’Andigné, l’auteur desMémoires; il était le gendre du marquis de Barbentane. Il s’était conduit en héros à Reichshoffen et à Sedan. Dans la journée du 1erseptembre 1870, il avait été laissé pour mort sur le champ de bataille. Deux chevaux tués sous lui, ses deux jambes traversées, son bras droit fracassé par des balles, attestaient l’acharnement de la lutte soutenue.[390]Lis Isclo d’or, par Frédéric Mistral, 1875.[391]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 68 et suiv.[392]Gazette de Francedu 13 octobre 1872.—Nouveaux Samedis, t. IX, p. 69.[393]EdmondTarbé des Sablons(1838-1902), critique musical, romancier et auteur dramatique. Le 5 juillet 1868, il avait fondé, avec Henri de Pène, le journalle Gaulois, dont il resta, l’année suivante, l’unique directeur et qu’il ne quitta qu’en juillet 1879.[394]Nouveaux Samedis, t. X, p. 296-343.[395]LaMandarineavait paru dans leCorrespondantdu 10 juin 1870. Cette nouvelle, primitivement destinée à laRevue des Deux Mondes, avait dû s’appeler tout d’abordle Feu de sarments.[396]Nouveaux Samedis, t. X, p. 111.[397]Ce fut Ledru-Rollin qui l’emporta. Il fut élu le 1ermars.[398]LeCorrespondantdu 10 janvier 1874.[399]LeCorrespondantdu 25 mars 1874.[400]Voici le passage auquel fait allusion Joseph Autran: «M. de Pontmartin n’a eu de rival, comme critique, que Sainte-Beuve, à qui son talent n’avait rien à envier, et qui lui a, plus d’une fois, envié devant moi sa foi chrétienne et monarchique.» LeFigarodu 25 mars 1874. Article signéFrançois Duclos, pseudonyme qui cachait un des plus spirituels écrivains du temps.[401]Jules Janin mourut le 19 juin 1874.[402]Le Chancelier de fer, qui aimait à maximer ses pratiques, disait volontiers:Beati possidentes!C’était aussi l’un des mots favoris de son maître Frédéric II.[403]Lettre du 4 avril 1875.[404]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 251.[405]Edmond Rostand, l’auteur deCyrano de Bergerac, desRomanesqueset de l’Aiglon.[406]Académie française, séance du 4 juin 1903.[407]C’était le titre sous lequel paraissaient, dans laGazette de France, ses articles du samedi.[408]Nouveaux Samedis, t. XIV, p. 366.[409]Chez Baudouin frères, Pollet et Barba, rue de Vaugirard, no17, rue du Temple, no36, et au Palais-Royal.[410]Le Théâtre du Gymnase, dont Eugène Scribe était le principal fournisseur et que la duchesse de Berry avait pris sous sa protection, porta, depuis le 8 septembre 1834 et jusqu’à la révolution de Juillet, le nom deThéâtre de Son Altesse Royale Madame.[411]La Chambre des députés et le Sénat siégeaient encore à Versailles.[412]Pontmartin eut beaucoup d’amis. J’en ai nommé plusieurs. Je me reprocherais de ne pas citer ici les trois amis d’enfance, de jeunesse et de toujours, avec lesquels il eut peut-être la plus constante intimité: Alphonse d’Archimbaud (1811-1865), fils du marquis d’Archimbaud, député de la Chambreintrouvable, dont les réceptions cordiales et paternelles dans son château de Vérone, près Nyons (Drôme), avaient laissé à Pontmartin de tels souvenirs qu’il aimait à les évoquer sans cesse, surtout dans ses dernières années;—Isidore d’Athénosy (1806-1872), fils d’un haut fonctionnaire de l’administration pontificale à Avignon, un homme d’étude et de science, un royaliste militant, un catholique des anciens temps;—Eugène de Baciocchi (1807-1884), fils d’un officier corse marié à Avignon, authentiquement cousin des parents de Napoléon III, peut-être même cousin de l’Empereur. Il n’aurait eu qu’un mot à dire pour obtenir une préfecture ou tout autre haut emploi, que sa grande intelligence et son vaste savoir l’eussent rendu apte à remplir; mais ce mot, par fidélité royaliste et quoiqu’il fût pauvre, il ne voulut jamais le prononcer.[413]M. Amédée de Jonquières, qui devait entrer, en novembre 1878, au noviciat de la Compagnie de Jésus, devenir profès de cette Compagnie le 15 août 1897 et avoir, en 1901, les honneurs de la proscription.[414]Sur le tome XIV desNouveaux Samedis.[415]Le 23 juin 1877.[416]M. Thiers était mort le 3 septembre 1877.[417]M. Léon Lavedan était alors directeur de la presse au ministère de l’Intérieur.[418]Vie de MgrDupanloup, par l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 450.[419]Vie de MgrDupanloup, t. III, p. 452.[420]Voir ces trois récits dans lesSouvenirs d’un vieux Mélomane.[421]Nouveaux Samedis, t. X, p. 334.[422]LeCorrespondantdu 10 juin et du 25 juin 1878.[423]Salon de 1850.[424]Salon de 1863.[425]Le Correspondantdu 25 décembre 1878. Article de M. Henri Lavedan.[426]M. Villemain.[427]Nouveaux Samedis, t. I, p. 164.[428]Les Jeudis de Madame Charbonneau, p. 71.[429]Montalembert était mort le 13 mars 1870; Villemain, le 8 mai; Prévost-Paradol, le 11 juillet; Prosper Mérimée, le 23 septembre.[430]Au printemps de 1870 (les 7 avril et 19 mai), il y avait eu, non pas untriple, mais un quadruple scrutin; MM. Emile Ollivier, Jules Janin, Xavier Marmier et Duvergier de Hauranne avaient été élus en remplacement de Lamartine, de Sainte-Beuve, de M. de Pongerville et du duc Victor de Broglie. Pontmartin n’avait posé sa candidature à aucun des quatre fauteuils.[431]Sur ce voyage de M. de Falloux à Versailles, au mois d’août 1871, voy. lesMémoires d’un royaliste, t. II, p. 469-511.[432]Il venait d’être battu, comme candidat au Conseil général, dans le canton de Villeneuve-lès-Avignon, par un petit avocat d’Uzès, ex-sous-préfet gambettiste. J’extrais de sa lettre du 6 novembre ce menu détail: «Les mêmes électeurs qui m’ont repoussé comme trop aristocrate, trop féodal, c’est-à-dire, j’imagine, trop peu libéral, ont voté comme un seul homme, pendant la phase impériale, pour un chambellan qu’ils n’avaient jamais vu: voilà le suffrage universel!» Voir, sur ce petit épisode électoral, le chapitre XIII, p. 339.[433]Vie de MgrDupanloup, évêque d’Orléans, par M. l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 245.[434]M. Thiers avait été le patron et le principal agent de l’élection de M. Littré.[435]M. Duvergier de Hauranne, élu le 19 mai 1870, en remplacement du duc Victor de Broglie, n’avait pas encore pris séance; il ne le devait faire que le 29 février 1872.[436]C’est, on le sait, le titre d’un des meilleurs recueils de Laprade.[437]Le tome IX de sesNouveaux Samedis.[438]Taine n’avait pas encore publié le premier volume de son admirable ouvrage surles Origines de la France contemporaine, qui parut seulement en 1876, et dans lequel il prenait si courageusement parti pour l’histoire contre la légende.[439]L’élection en remplacement de M. de Ségur. Elle eut lieu le 1ermai 1873.[440]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352 et suivantes.[441]M. Pierre Lebrun était décédé subitement le 27 mai 1873.[442]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352.—Sous le pseudonyme de M. Bourgarel et sous le titre deFantaisies et Variations sur le temps présent, Pontmartin avait inséré, dans son neuvième volume desNouveaux Samedis, trois ou quatre chapitres humoristiques publiés au mois d’octobre 1872 et dont le premier était intitulé: «M. Gambetta, membre de l’Académie française.» Le discours du récipiendaire est écrit dans une langue si... gambettiste, qu’après l’avoir entendu, cinq quarts d’heure durant, les académiciens prodiguent des marques de l’aliénation mentale la mieux caractérisée: «M. Pingard danse la pyrrhique; M. de Laprade crie: Vive l’Empereur! M. le duc de Broglie donne un croc-en-jambe à Mgrle duc d’Aumale; M. Duvergier de Hauranne se croit métamorphosé en pain de sucre, et en offre un morceau à M. Guizot; M. Dufaure s’habille en Apollon du Belvédère et marivaude avec les trois Grâces; M. Lebrun demande une valse à MmeMohl; M. Jules Favre calcule tout haut combien il entre de pouces cubes dans un moellon, et s’écrie en éclatant de rire: «Pas un!»—M. de Sacy risque trois calembours indécents; M. Littré dit:JE CROIS EN DIEU!en quatorze langues différentes; M. Patin fait une déclaration d’amour à MmeMathusalem; M. Saint-Marc Girardin ôte sa cravate pour y tailler deux paires de draps; le duc de Noailles jure comme un charretier. A la fin, M. Cuvillier-Fleury, seul maître de ses sens, propose à l’Académie de lui lireAlexandre, tragédie inédite de feu M. Viennet. Cette proposition insidieuse met tout le monde en fuite et les immortels se réveillent sur le pont des Arts, comme s’ils sortaient d’un mauvais rêve.» (Nouveaux Samedis, t. IX, p. 73.)[443]Ce volume de Pontmartin avait paru au mois d’avril 1872.—Voir chapitre XIII, p. 347.[444]Le château de Pradine, commune de Grambois (Vaucluse).[445]L’élection eut lieu le 29 janvier 1874. Le fauteuil de M. Lebrun fut attribué à Dumas fils; celui de Saint-Marc Girardin, à M. Mézières; et celui de Vitet, à M. Caro.[446]M. Guizot était mort le 12 octobre 1874.[447]Voir ci-dessus chapitre XIV, p. 376.[448]L’élection au fauteuil de M. de Loménie eut lieu le 14 novembre 1878. Taine, devenu le candidat de la droite de l’Académie, fut élu par 20 voix sur 26.[449]Le château de la Combe de Lancey, appartenant à M. Albert du Boys.[450]Mes Mémoires, tome II, chapitre 1.[451]Depuis le printemps de 1888, un des deux canapés a cédé la place au très beau buste en marbre du Maître par Antoine Bastet.[452]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 240. 1886.[453]M. Edme Cade, docteur en médecine à Avignon.Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’Ecole libre Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.[454]François-Nicolas-Xavier-LouisBesson(1821-1888), évêque de Nîmes de 1875 à 1888. SesSermons,Conférences,PanégyriquesetOraisons funèbresne forment pas moins de quinze volumes. On lui doit en outre laVie de MgrCart, évêque de Nîmes, laVie de M. l’abbé Besson, ancien secrétaire général des Affaires ecclésiastiques,Montalembert en Franche-Comté, laVie du Cardinal Mathieu, laVie de MgrPaulinier, archevêque de Besançon, etc., etc. Sur MgrBesson, voirNouveaux Samedis, tome XX, etSouvenirs d’un vieux critique, tomes III et VIII.—MgrBesson avait succédé sur le siège de Nîmes à MgrPlantier, évêque de 1855 à 1875, qui avait, lui aussi, comblé Pontmartin de prévenances et de marques de vraie amitié, et en qui l’auteur desSamedissaluait un causeur encore plus remarquable que l’orateur et l’écrivain.[455]Article du 12 octobre 1887.—Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 278.[456]Lettre du 12 janvier 1881.[457]L’article de M. Emile, Zola avait paru dans leFigarodu 27 décembre 1880, sous ce titre:MONSIEUR LE COMTE. Voyez la réponse de Pontmartin au tome I desSouvenirs d’un vieux critique, p. 355 et suivantes. J’en détache seulement ces lignes, où il répond au triomphant auteur deNanaqui le raillait d’être «un vaincu».«Oui, vous êtes un vainqueur; moi, je suis un vaincu, vaincu depuis cinquante ans, et je m’en fais gloire; vaincu, avec la justice, avec la vérité, avec le droit, avec l’honneur, avec la lumière, avec la liberté, avec l’Alsace, avec la Lorraine, avec la France;—je ne dis pas avec la Religion, plus victorieuse dans ses défaites que dans ses triomphes; vaincu en bien bonne compagnie, avec les nobles femmes condamnées à l’amende pour avoir protesté contre des effractions sacrilèges; vaincu avec les ordres religieux que l’on disperse, avec les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul que l’on expulse, avec les images sacrées que l’on déchire ou que l’on décroche, avec les Frères de la doctrine chrétienne que les médecins les moins dévots saluaient comme des héros pendant le siège et la guerre; vaincu avec les zouaves de Lamoricière et les zouaves de Charette, avec tout ce qu’il y a, dans notre malheureux pays, d’honnête, de loyal, de généreux, d’éloquent, d’illustre, de libéral, de fidèle aux lois immortelles du beau, du vrai et du bien!»[458]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 220,. 1884.[459]Cette lettre n’est pas de la main d’Armand de Pontmartin; elle fut dictée par lui à son fils. Il en sera de même, à partir de ce moment, pour la plupart des lettres qu’il m’adressera.[460]Le premier volume desMémoires, avec ce sous-titre:Enfance et Jeunesse, parut dans leCorrespondantdes 10 et 25 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 25 décembre 1881.[461]Ce second volume parut dans leCorrespondantdes 25 novembre, 10 et 25 décembre 1885, 10 janvier, 10 et 25 février 1886.[462]Voir ci-dessus, chapitre IV, p. 82, et chapitre V, p. 98.[463]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 312.[464]Mes Mémoires, t. II, p. 218.[465]Correspondance de Jules Janin, p. 265.[466]Livraison du 25 décembre 1885.[467]Dans leCorrespondantdu 10 janvier 1886.[468]Le Correspondantdu 10 septembre 1888.[469]Derniers Samedis, t. III, p. 55.[470]Le numéromilledesSamedisde laGazette de France, qui eux-mêmes faisaient suite aux Semaines littéraires de l’Assemblée nationale, duSpectateuret de l’Union.[471]Il avait pour sujet la publication de MmeCharles Lenormant:Le temps passé.Mélanges de Critique littéraire et de Morale par M. et MmeGuizot.Pontmartin ne l’a pas recueilli dans ses volumes de Causeries.[472]JosephRoumanille(1818-1891), né à Saint-Rémy de Provence d’une famille de jardiniers, mort libraire à Avignon. Catholique et royaliste, il a publié, sous la seconde République, en langue provençale, de merveilleux dialogues en prose pour la défense religieuse et sociale,le Choléra,les Clubs,un Rouge et un Blanc,les Partageux,la Férigoulo(c’est-à-dire le thym, emblème du parti rouge),les Prêtres, etc. Plus tard, sous la troisième République, il a fait, dans le même genre,les Enterre-Chiens; l’apostolat est resté identique; mais la verve a baissé. A la même époque que les premiers dialogues appartiennent les poésies, lesMarguerites, lesSongeuses,la Part du bon Dieu, lesFleurs de songe, et aussi un recueil deNoëls, œuvres exquises de sentiment, simples de forme, et qui conservent absolument la note populaire, quoique l’auteur soit un vrai lettré et même un humaniste.[473]AugustinCanron(1829-1888), né et mort à Avignon, n’a guère vécu ailleurs et se serait senti dépaysé partout, sauf dans les deux Romes, celle du Rhône et celle du Tibre. Il était le principal rédacteur de l’Union de Vaucluse. Son instruction était grande en toutes choses, mais, en histoire locale, elle était prodigieuse. Il avait déchiffré et classé tous les manuscrits de la région. Sa verve était à la hauteur de sa science, et quelquefois même elle lui nuisait: on l’accusait, à l’occasion, d’avoir inventé ce qu’il avait véritablement découvert. Catholique ardent, liturgiste consommé, sa piété très italienne n’excluait pas une grande liberté de langage quand il s’agissait de juger les évêques et les curés dans leurs rapports avec le pouvoir civil. En somme, personnage très intéressant, et peut-être encore plus amusant. Il avait le mérite de conserver une inaltérable gaieté au milieu d’une existence qui n’était qu’une lutte contre la pauvreté. Peu d’hommes ont plus honoré que lui, par son talent, son désintéressement et sa fidélité, la presse monarchique de province.[474]Voir l’Appendice, à la fin du volume.[475]Le P. VictorDelaporte, né le 6 novembre 1846 à Saint-Vandrille (Orne). Ses deux volumes deRécits et légendesont eu onze éditions. Une troisième série,A travers les âges, a obtenu un égal succès. On lui doit aussi des drames en vers,Loc’h Maria,Saint Louis,Tolbiac,Pour l’Honneur,Patria, etc., ainsi que plusieurs volumes de critique littéraire:Du Merveilleux dans la littérature française sous le règne de Louis XIV;L’Art poétique de Boileau, commenté par Boileau et ses contemporains; lesÉtudes et Causeries littéraires, etc.[476]Causeries littéraires, 3 volumes;Causeries du Samedi, 3 vol.;Semaines littéraires, 3 vol.;Nouveaux Samedis, 20 vol.;Souvenirs d’un vieux critique, 8 volumes.[477]Souvenirs d’un vieux critique, tomes IX et X;Derniers Samedis, 3 volumes.[478]Notice sur Armand de Pontmartin, en tête desÉpisodes littéraires.[479]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 317.[480]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 178.[481]Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 197.[482]La comtesse Diane de Beausacq.[483]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 132.[484]Nouveaux Samedis, t. IV, p. 211.[485]Souvenirs d’un vieux critique, t. II, p. 296.[486]Semaines littéraires, t. II, p. 333.[487]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 330.[488]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 155.[489]Nouveaux Samedis, t. XIX, p. 362.[490]Nouveaux Samedis, t. XX, p. 1.[491]Nouveaux Samedis, t. XIX. p. 227.[492]Nouveaux Samedis, t. XII, p. 1.[493]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 279.[494]Souvenirs d’un vieux critique, t. VIII, p. 1.[495]Nouveaux Samedis, t. III, p. 267.[496]Causeries littéraires.—Semaines littéraires.—Nouveaux Samedis.[497]Voir ci-dessus, page 369.[498]Géorgiques, livre IV.[499]Le livre fut saisi, et, pour arrêter les poursuites, il ne fallut rien moins que l’intervention de Gambetta. Je lis, à ce sujet, dans une lettre de Pontmartin à M. Jules Claretie, du 3 janvier 1875: «Que dites-vous de l’ami Barbey? Cette fois, c’est trop fort. Quand je conseillais la tolérance à ce fougueux absolutiste, je ne m’attendais pas à le voir conduire Joseph de Maistre dans une de ces maisons qui empruntent leur sous-titre à la plus belle des vertus chrétiennes. C’est dommage, car à ne juger son livre qu’en artiste, avec le dilettantisme impassible qu’on apporterait, par exemple, au musée secret de Naples, ce diable d’homme—66 ans—n’avait jamais rien fait de si fort.Le Rideau cramoisi,Une Vengeance de femme, et surtoutUn Dîner d’Athées, sont trois magnifiques cantharides. Figurez-vous qu’au moment où j’ai appris la saisie, j’allais en parler, et je comptais plaider laPossession, comme on l’entendait au Moyen Age.»[500]Pontmartin m’écrivait, des Angles, le 4 décembre 1879: «A peine avais-je fait partir ma dernière lettre, que je me suis reproché de vous avoir parlé de M. Barbey d’Aurevilly avec cette amertume et de ce ton tranchant qui me va si mal. Royalistes et catholiques, la charité chrétienne est pour nous, en pareil cas, non seulement une vertu, mais une habileté, en face de tant d’ennemis acharnés contre nos croyances. Mes bonnes résolutions ont persisté... 24 heures. Un de mes amis avignonnais, vieux, spirituel et lettré, est venu me voir, levant les yeux au ciel, agitant un journal au-dessus de sa tête, se livrant à une pantomime qui traduisait le: «Où allons-nous?» de J. Prudhomme. C’était un nodeParis-Journal(21 novembre), renfermant un feuilleton de B. d’Aur... surle Mariage de Figaro. Mon ami, après m’avoir demandé une tasse de tilleul pour calmer ses nerfs, m’a lu le passage suivant: «En regardant MlleReichenberg, en voyant, àgenoux, auxpiedsde la comtesse, cesjambesde femme qui ont leursexe, je pensais auxjambessans sexe qu’il faudrait (je ne note que des indigences) à cette charmante et incertaine créature d’entre les deuxsexes, qui s’appelle Chérubin; je songeais à ces jambessi voluptueusement hermaphrodites(!!) que Raphaël donne à sesarchanges, et que montre en ce moment à tout Paris cette merveille d’Emma Juteau,l’acrobatedu Cirque.» Pas de commentaires, cher ami; mais encore un remerciement et une cordialissime poignée de main.»—Ce jour-là, on le pense bien, je n’essayai même pas de plaider les circonstances atténuantes en faveur de Barbey d’Aurevilly.[501]Lettre du 24 octobre 1879.[502]François-VictorFournel(1829-1894), érudit, critique et romancier; ses principaux ouvrages sont:les Contemporains de Molière,la Littérature indépendante,les Rues du vieux Paris,l’Ancêtre,le Roman d’un père,Esquisses et croquis parisiens.[503]Lettre du 1ernovembre 1865.[504]Cuvillier-Fleury demeurait à Passy, avenue Raphaël, 4.[505]Journal des Débatsdu 28 novembre 1897.[506]Parce qu’il était Nimois et aussi parce qu’il a beaucoup de talent et qu’il est un parfait galant homme, M. Gaston Boissier est un des écrivains dont Pontmartin a toujours parlé avec le plus de sympathie. Voy.Nouveaux Samedis, t. III.[507]Voici les titres des sept nouvelles qui composent ce volume:les Feux de paille;le Point d’orgue tragique;l’Impasse;English Spoken;la Veillée;la Véritable auberge des Adrets;Rachel à trois époques.[508]Lettre du 11 novembre 1886.[509]LesÉpisodes littérairesont paru dans leCorrespondantdes 25 octobre, 10 et 25 novembre, 10 et 25 décembre 1889, 10 janvier et 10 mai 1890.[510]Ci-dessus chapitre VII, p. 130.[511]Il fut publié dans laGazette de Francedu 23 mars.—Au moment de sa mort (29 mars), Pontmartin avaitdix-huitarticles d’avance aux bureaux de laGazette. Ils parurent sans interruption pendant quatre mois. Le dernier, publié le 2 août 1890, est consacré au volume de M. Henry Houssaye surAspasie, Cléopâtre, Théodora. On le trouvera au tome I desDerniers Samedis; il est daté du 8 mars 1890.][512]Derniers Samedis, t. II, p. 372.[513]Nouveaux Samedis, t. I, p. 114.[514]Notice sur Armand de Pontmartin.[515]Le R. P. Elie Bonnet, de la Compagnie de Jésus. Il avait été aumônier militaire en Algérie, puis à Avignon pendant les cinq ou six ans où nos garnisons eurent des aumôniers. Il est mort au collège de Mongré (Rhône) en mars 1895.[516]Le 19 mars.—Josephétait l’un de ses prénoms, et aussi celui de l’oncle qui l’avait tant aimé.[517]Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’École libre de Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.[518]28 mars.[519]Lettre du 2 avril 1890.[520]Ci-dessus, page 458.

[366]M. Villemain était mort le 8 mai 1870.

[367]Prosper Mérimée mourut, en effet, peu de temps après, au mois de septembre 1870. Prévost-Paradol, hélas! était mort avant lui, à Washington, le 11 juillet.

[368]Le plébiscite du 8 mai 1870.

[369]M. Émile Ollivier, M. Chevandier de Valdrôme et leurs collègues furent renversés le 10 août 1870, et remplacés par le cabinet Palikao.

[370]Journal d’un voyageur pendant la guerre, avril 1871.

[371]Le mot est du républicain Lanfrey,Moniteur de Seine-et-Oise, Décembre 1870.

[372]Lettredu 12 octobre 1870.

[373]Victor Cousin et Prosper Mérimée étaient morts tous les deux à Cannes, le premier le 13 janvier 1867; le second le 23 septembre 1870.

[374]Voir dans leCorrespondantdes 10 août et 10 septembre 1871,Cent jours à Cannes pendant les deux sièges, et dans laMandarine, p. 195-309.—Dans son récit, Pontmartin parle avec reconnaissance des personnes qu’il voyait pendant ce séjour à Cannes et dont l’amitié le soutint dans cette épreuve; mais il ne les désigne que par des initiales: «M. Ernest L...d, élégant et poétique traducteur des sonnets de Shakespeare, de Pétrarque, de Lope de Vega; l’abbé C...; M. Dubois d’A.; M. X., un des avocats les plus distingués de Paris; MmeJustin D...».—Voici les vrais noms: M. Ernest Lafond; l’abbé Chaix, du clergé de Cannes; M. Duboys d’Angers, premier président de la Cour d’appel d’Orléans à la fin de l’Empire; M. Grandmanche de Beaulieu; MmeJustin Durand, née de Zagarriga, femme de l’ancien député des Pyrénées-Orientales au Corps législatif, qui, à la veille de la guerre, exerçait une vraie royauté dans toute la région de Perpignan et de Montpellier. Pontmartin, qui sait encore sourire au milieu de ses larmes, parle d’elle en ces termes: «Madame Justin D..., type de charité, de grâce et de bienveillance, à qui j’ai vu faire quelque chose de bien plus extraordinaire qu’une aumône de cent mille écus ou une souscription de trois millions: chiffres qui n’eussent pas été en désaccord avec son immense fortune et les inspirations de son cœur généreux. En plein siège de Paris, elle trouva moyen de se procurer tous mes ouvrages, et je crois même, Dieu me pardonne, qu’elle les lut!»

[375]Alors directeur de laDécentralisation, de Lyon, après avoir appartenu à la rédaction de laGazette de France. De Lyon il passa à Marseille, où il dirigea laGazette du Midiet où il est mort en 1899.

[376]JohnMartin, peintre anglais, 1789-1854. Ses meilleures toiles sont:la Chute de Babylone,le Festin de Balthazar,la Destruction d’Herculanum,la Chute de Ninive.

[377]L’article parut le 10 juillet 1871, dans leCorrespondant, sous ce titre:la Critique en 1871.—VoirNouveaux Samedis, t. VIII, p. 1-51.

[378]Voir, au sujet de cet épisode, l’éloquent écrit de M. Émile Ollivier:M. Thiers à l’Académie et dans l’histoire(1880).

[379]Trois ans plus tard, le 4 octobre 1874, une brillante revanche fut prise pour ce même siège au Conseil général par Louis-Numa Baragnon, qui déploya dans la lutte, sur ce petit théâtre, un merveilleux talent. Pontmartin avait été le principal patron de sa candidature; il eut les joies de la victoire, sans en avoir les embarras.

[380]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 317.

[381]LeFilleul de Beaumarchaisa paru dans leCorrespondantdes 25 décembre 1871, 10 et 25 janvier 1872.

[382]Joseph-Othenin-Bernardde Cléron, comted’Haussonville(1809-1884), membre de l’Académie française, auteur de l’Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, del’Église romaine et le premier Empire, etc.

[383]Arthur-MarieBucheron(1834-1902), connu sous le pseudonyme deSaint-Genest. Ses articles duFigaroont eu un grand retentissement. La plupart ont été réunis en volume:La Politique d’un soldat(1872);Lettres d’un soldat(1873), etc.—Voir sur luiNouveaux Samedis, t. VIII, p. 140; tome XI, p. 178; t. XIV, p. 289.

[384]Pontmartin ne devait pas tarder à quitter le no20 de la rue Laffitte pour prendre, au no2 de la même rue, un petit appartement meublé dans l’immense immeuble qui était alors la propriété de sir Richard Wallace.

[385]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 52.

[386]Le 9 juin 1872, des élections partielles avaient eu lieu dans le Nord, dans la Somme et dans l’Yonne. MM. Deregnaucourt, Barni et Paul Bert, tous les trois républicains avancés, avaient été nommés.

[387]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 203.

[388]Canton de Châteaurenard, commune de Barbentane (Bouches-du-Rhône).

[389]Le général marquis Léond’Andignépair de France, sénateur de Maine-et-Loire, fils du comte Auguste d’Andigné, l’auteur desMémoires; il était le gendre du marquis de Barbentane. Il s’était conduit en héros à Reichshoffen et à Sedan. Dans la journée du 1erseptembre 1870, il avait été laissé pour mort sur le champ de bataille. Deux chevaux tués sous lui, ses deux jambes traversées, son bras droit fracassé par des balles, attestaient l’acharnement de la lutte soutenue.

[390]Lis Isclo d’or, par Frédéric Mistral, 1875.

[391]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 68 et suiv.

[392]Gazette de Francedu 13 octobre 1872.—Nouveaux Samedis, t. IX, p. 69.

[393]EdmondTarbé des Sablons(1838-1902), critique musical, romancier et auteur dramatique. Le 5 juillet 1868, il avait fondé, avec Henri de Pène, le journalle Gaulois, dont il resta, l’année suivante, l’unique directeur et qu’il ne quitta qu’en juillet 1879.

[394]Nouveaux Samedis, t. X, p. 296-343.

[395]LaMandarineavait paru dans leCorrespondantdu 10 juin 1870. Cette nouvelle, primitivement destinée à laRevue des Deux Mondes, avait dû s’appeler tout d’abordle Feu de sarments.

[396]Nouveaux Samedis, t. X, p. 111.

[397]Ce fut Ledru-Rollin qui l’emporta. Il fut élu le 1ermars.

[398]LeCorrespondantdu 10 janvier 1874.

[399]LeCorrespondantdu 25 mars 1874.

[400]Voici le passage auquel fait allusion Joseph Autran: «M. de Pontmartin n’a eu de rival, comme critique, que Sainte-Beuve, à qui son talent n’avait rien à envier, et qui lui a, plus d’une fois, envié devant moi sa foi chrétienne et monarchique.» LeFigarodu 25 mars 1874. Article signéFrançois Duclos, pseudonyme qui cachait un des plus spirituels écrivains du temps.

[401]Jules Janin mourut le 19 juin 1874.

[402]Le Chancelier de fer, qui aimait à maximer ses pratiques, disait volontiers:Beati possidentes!C’était aussi l’un des mots favoris de son maître Frédéric II.

[403]Lettre du 4 avril 1875.

[404]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 251.

[405]Edmond Rostand, l’auteur deCyrano de Bergerac, desRomanesqueset de l’Aiglon.

[406]Académie française, séance du 4 juin 1903.

[407]C’était le titre sous lequel paraissaient, dans laGazette de France, ses articles du samedi.

[408]Nouveaux Samedis, t. XIV, p. 366.

[409]Chez Baudouin frères, Pollet et Barba, rue de Vaugirard, no17, rue du Temple, no36, et au Palais-Royal.

[410]Le Théâtre du Gymnase, dont Eugène Scribe était le principal fournisseur et que la duchesse de Berry avait pris sous sa protection, porta, depuis le 8 septembre 1834 et jusqu’à la révolution de Juillet, le nom deThéâtre de Son Altesse Royale Madame.

[411]La Chambre des députés et le Sénat siégeaient encore à Versailles.

[412]Pontmartin eut beaucoup d’amis. J’en ai nommé plusieurs. Je me reprocherais de ne pas citer ici les trois amis d’enfance, de jeunesse et de toujours, avec lesquels il eut peut-être la plus constante intimité: Alphonse d’Archimbaud (1811-1865), fils du marquis d’Archimbaud, député de la Chambreintrouvable, dont les réceptions cordiales et paternelles dans son château de Vérone, près Nyons (Drôme), avaient laissé à Pontmartin de tels souvenirs qu’il aimait à les évoquer sans cesse, surtout dans ses dernières années;—Isidore d’Athénosy (1806-1872), fils d’un haut fonctionnaire de l’administration pontificale à Avignon, un homme d’étude et de science, un royaliste militant, un catholique des anciens temps;—Eugène de Baciocchi (1807-1884), fils d’un officier corse marié à Avignon, authentiquement cousin des parents de Napoléon III, peut-être même cousin de l’Empereur. Il n’aurait eu qu’un mot à dire pour obtenir une préfecture ou tout autre haut emploi, que sa grande intelligence et son vaste savoir l’eussent rendu apte à remplir; mais ce mot, par fidélité royaliste et quoiqu’il fût pauvre, il ne voulut jamais le prononcer.

[413]M. Amédée de Jonquières, qui devait entrer, en novembre 1878, au noviciat de la Compagnie de Jésus, devenir profès de cette Compagnie le 15 août 1897 et avoir, en 1901, les honneurs de la proscription.

[414]Sur le tome XIV desNouveaux Samedis.

[415]Le 23 juin 1877.

[416]M. Thiers était mort le 3 septembre 1877.

[417]M. Léon Lavedan était alors directeur de la presse au ministère de l’Intérieur.

[418]Vie de MgrDupanloup, par l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 450.

[419]Vie de MgrDupanloup, t. III, p. 452.

[420]Voir ces trois récits dans lesSouvenirs d’un vieux Mélomane.

[421]Nouveaux Samedis, t. X, p. 334.

[422]LeCorrespondantdu 10 juin et du 25 juin 1878.

[423]Salon de 1850.

[424]Salon de 1863.

[425]Le Correspondantdu 25 décembre 1878. Article de M. Henri Lavedan.

[426]M. Villemain.

[427]Nouveaux Samedis, t. I, p. 164.

[428]Les Jeudis de Madame Charbonneau, p. 71.

[429]Montalembert était mort le 13 mars 1870; Villemain, le 8 mai; Prévost-Paradol, le 11 juillet; Prosper Mérimée, le 23 septembre.

[430]Au printemps de 1870 (les 7 avril et 19 mai), il y avait eu, non pas untriple, mais un quadruple scrutin; MM. Emile Ollivier, Jules Janin, Xavier Marmier et Duvergier de Hauranne avaient été élus en remplacement de Lamartine, de Sainte-Beuve, de M. de Pongerville et du duc Victor de Broglie. Pontmartin n’avait posé sa candidature à aucun des quatre fauteuils.

[431]Sur ce voyage de M. de Falloux à Versailles, au mois d’août 1871, voy. lesMémoires d’un royaliste, t. II, p. 469-511.

[432]Il venait d’être battu, comme candidat au Conseil général, dans le canton de Villeneuve-lès-Avignon, par un petit avocat d’Uzès, ex-sous-préfet gambettiste. J’extrais de sa lettre du 6 novembre ce menu détail: «Les mêmes électeurs qui m’ont repoussé comme trop aristocrate, trop féodal, c’est-à-dire, j’imagine, trop peu libéral, ont voté comme un seul homme, pendant la phase impériale, pour un chambellan qu’ils n’avaient jamais vu: voilà le suffrage universel!» Voir, sur ce petit épisode électoral, le chapitre XIII, p. 339.

[433]Vie de MgrDupanloup, évêque d’Orléans, par M. l’abbéF. Lagrange, t. III, p. 245.

[434]M. Thiers avait été le patron et le principal agent de l’élection de M. Littré.

[435]M. Duvergier de Hauranne, élu le 19 mai 1870, en remplacement du duc Victor de Broglie, n’avait pas encore pris séance; il ne le devait faire que le 29 février 1872.

[436]C’est, on le sait, le titre d’un des meilleurs recueils de Laprade.

[437]Le tome IX de sesNouveaux Samedis.

[438]Taine n’avait pas encore publié le premier volume de son admirable ouvrage surles Origines de la France contemporaine, qui parut seulement en 1876, et dans lequel il prenait si courageusement parti pour l’histoire contre la légende.

[439]L’élection en remplacement de M. de Ségur. Elle eut lieu le 1ermai 1873.

[440]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352 et suivantes.

[441]M. Pierre Lebrun était décédé subitement le 27 mai 1873.

[442]Voir, ci-dessus, chapitre XIII, p. 352.—Sous le pseudonyme de M. Bourgarel et sous le titre deFantaisies et Variations sur le temps présent, Pontmartin avait inséré, dans son neuvième volume desNouveaux Samedis, trois ou quatre chapitres humoristiques publiés au mois d’octobre 1872 et dont le premier était intitulé: «M. Gambetta, membre de l’Académie française.» Le discours du récipiendaire est écrit dans une langue si... gambettiste, qu’après l’avoir entendu, cinq quarts d’heure durant, les académiciens prodiguent des marques de l’aliénation mentale la mieux caractérisée: «M. Pingard danse la pyrrhique; M. de Laprade crie: Vive l’Empereur! M. le duc de Broglie donne un croc-en-jambe à Mgrle duc d’Aumale; M. Duvergier de Hauranne se croit métamorphosé en pain de sucre, et en offre un morceau à M. Guizot; M. Dufaure s’habille en Apollon du Belvédère et marivaude avec les trois Grâces; M. Lebrun demande une valse à MmeMohl; M. Jules Favre calcule tout haut combien il entre de pouces cubes dans un moellon, et s’écrie en éclatant de rire: «Pas un!»—M. de Sacy risque trois calembours indécents; M. Littré dit:JE CROIS EN DIEU!en quatorze langues différentes; M. Patin fait une déclaration d’amour à MmeMathusalem; M. Saint-Marc Girardin ôte sa cravate pour y tailler deux paires de draps; le duc de Noailles jure comme un charretier. A la fin, M. Cuvillier-Fleury, seul maître de ses sens, propose à l’Académie de lui lireAlexandre, tragédie inédite de feu M. Viennet. Cette proposition insidieuse met tout le monde en fuite et les immortels se réveillent sur le pont des Arts, comme s’ils sortaient d’un mauvais rêve.» (Nouveaux Samedis, t. IX, p. 73.)

[443]Ce volume de Pontmartin avait paru au mois d’avril 1872.—Voir chapitre XIII, p. 347.

[444]Le château de Pradine, commune de Grambois (Vaucluse).

[445]L’élection eut lieu le 29 janvier 1874. Le fauteuil de M. Lebrun fut attribué à Dumas fils; celui de Saint-Marc Girardin, à M. Mézières; et celui de Vitet, à M. Caro.

[446]M. Guizot était mort le 12 octobre 1874.

[447]Voir ci-dessus chapitre XIV, p. 376.

[448]L’élection au fauteuil de M. de Loménie eut lieu le 14 novembre 1878. Taine, devenu le candidat de la droite de l’Académie, fut élu par 20 voix sur 26.

[449]Le château de la Combe de Lancey, appartenant à M. Albert du Boys.

[450]Mes Mémoires, tome II, chapitre 1.

[451]Depuis le printemps de 1888, un des deux canapés a cédé la place au très beau buste en marbre du Maître par Antoine Bastet.

[452]Souvenirs d’un vieux critique, t. VII, p. 240. 1886.

[453]M. Edme Cade, docteur en médecine à Avignon.Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’Ecole libre Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.

[454]François-Nicolas-Xavier-LouisBesson(1821-1888), évêque de Nîmes de 1875 à 1888. SesSermons,Conférences,PanégyriquesetOraisons funèbresne forment pas moins de quinze volumes. On lui doit en outre laVie de MgrCart, évêque de Nîmes, laVie de M. l’abbé Besson, ancien secrétaire général des Affaires ecclésiastiques,Montalembert en Franche-Comté, laVie du Cardinal Mathieu, laVie de MgrPaulinier, archevêque de Besançon, etc., etc. Sur MgrBesson, voirNouveaux Samedis, tome XX, etSouvenirs d’un vieux critique, tomes III et VIII.—MgrBesson avait succédé sur le siège de Nîmes à MgrPlantier, évêque de 1855 à 1875, qui avait, lui aussi, comblé Pontmartin de prévenances et de marques de vraie amitié, et en qui l’auteur desSamedissaluait un causeur encore plus remarquable que l’orateur et l’écrivain.

[455]Article du 12 octobre 1887.—Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 278.

[456]Lettre du 12 janvier 1881.

[457]L’article de M. Emile, Zola avait paru dans leFigarodu 27 décembre 1880, sous ce titre:MONSIEUR LE COMTE. Voyez la réponse de Pontmartin au tome I desSouvenirs d’un vieux critique, p. 355 et suivantes. J’en détache seulement ces lignes, où il répond au triomphant auteur deNanaqui le raillait d’être «un vaincu».

«Oui, vous êtes un vainqueur; moi, je suis un vaincu, vaincu depuis cinquante ans, et je m’en fais gloire; vaincu, avec la justice, avec la vérité, avec le droit, avec l’honneur, avec la lumière, avec la liberté, avec l’Alsace, avec la Lorraine, avec la France;—je ne dis pas avec la Religion, plus victorieuse dans ses défaites que dans ses triomphes; vaincu en bien bonne compagnie, avec les nobles femmes condamnées à l’amende pour avoir protesté contre des effractions sacrilèges; vaincu avec les ordres religieux que l’on disperse, avec les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul que l’on expulse, avec les images sacrées que l’on déchire ou que l’on décroche, avec les Frères de la doctrine chrétienne que les médecins les moins dévots saluaient comme des héros pendant le siège et la guerre; vaincu avec les zouaves de Lamoricière et les zouaves de Charette, avec tout ce qu’il y a, dans notre malheureux pays, d’honnête, de loyal, de généreux, d’éloquent, d’illustre, de libéral, de fidèle aux lois immortelles du beau, du vrai et du bien!»

[458]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 220,. 1884.

[459]Cette lettre n’est pas de la main d’Armand de Pontmartin; elle fut dictée par lui à son fils. Il en sera de même, à partir de ce moment, pour la plupart des lettres qu’il m’adressera.

[460]Le premier volume desMémoires, avec ce sous-titre:Enfance et Jeunesse, parut dans leCorrespondantdes 10 et 25 septembre, 25 octobre, 25 novembre et 25 décembre 1881.

[461]Ce second volume parut dans leCorrespondantdes 25 novembre, 10 et 25 décembre 1885, 10 janvier, 10 et 25 février 1886.

[462]Voir ci-dessus, chapitre IV, p. 82, et chapitre V, p. 98.

[463]Voir ci-dessus chapitre XII, p. 312.

[464]Mes Mémoires, t. II, p. 218.

[465]Correspondance de Jules Janin, p. 265.

[466]Livraison du 25 décembre 1885.

[467]Dans leCorrespondantdu 10 janvier 1886.

[468]Le Correspondantdu 10 septembre 1888.

[469]Derniers Samedis, t. III, p. 55.

[470]Le numéromilledesSamedisde laGazette de France, qui eux-mêmes faisaient suite aux Semaines littéraires de l’Assemblée nationale, duSpectateuret de l’Union.

[471]Il avait pour sujet la publication de MmeCharles Lenormant:Le temps passé.Mélanges de Critique littéraire et de Morale par M. et MmeGuizot.Pontmartin ne l’a pas recueilli dans ses volumes de Causeries.

[472]JosephRoumanille(1818-1891), né à Saint-Rémy de Provence d’une famille de jardiniers, mort libraire à Avignon. Catholique et royaliste, il a publié, sous la seconde République, en langue provençale, de merveilleux dialogues en prose pour la défense religieuse et sociale,le Choléra,les Clubs,un Rouge et un Blanc,les Partageux,la Férigoulo(c’est-à-dire le thym, emblème du parti rouge),les Prêtres, etc. Plus tard, sous la troisième République, il a fait, dans le même genre,les Enterre-Chiens; l’apostolat est resté identique; mais la verve a baissé. A la même époque que les premiers dialogues appartiennent les poésies, lesMarguerites, lesSongeuses,la Part du bon Dieu, lesFleurs de songe, et aussi un recueil deNoëls, œuvres exquises de sentiment, simples de forme, et qui conservent absolument la note populaire, quoique l’auteur soit un vrai lettré et même un humaniste.

[473]AugustinCanron(1829-1888), né et mort à Avignon, n’a guère vécu ailleurs et se serait senti dépaysé partout, sauf dans les deux Romes, celle du Rhône et celle du Tibre. Il était le principal rédacteur de l’Union de Vaucluse. Son instruction était grande en toutes choses, mais, en histoire locale, elle était prodigieuse. Il avait déchiffré et classé tous les manuscrits de la région. Sa verve était à la hauteur de sa science, et quelquefois même elle lui nuisait: on l’accusait, à l’occasion, d’avoir inventé ce qu’il avait véritablement découvert. Catholique ardent, liturgiste consommé, sa piété très italienne n’excluait pas une grande liberté de langage quand il s’agissait de juger les évêques et les curés dans leurs rapports avec le pouvoir civil. En somme, personnage très intéressant, et peut-être encore plus amusant. Il avait le mérite de conserver une inaltérable gaieté au milieu d’une existence qui n’était qu’une lutte contre la pauvreté. Peu d’hommes ont plus honoré que lui, par son talent, son désintéressement et sa fidélité, la presse monarchique de province.

[474]Voir l’Appendice, à la fin du volume.

[475]Le P. VictorDelaporte, né le 6 novembre 1846 à Saint-Vandrille (Orne). Ses deux volumes deRécits et légendesont eu onze éditions. Une troisième série,A travers les âges, a obtenu un égal succès. On lui doit aussi des drames en vers,Loc’h Maria,Saint Louis,Tolbiac,Pour l’Honneur,Patria, etc., ainsi que plusieurs volumes de critique littéraire:Du Merveilleux dans la littérature française sous le règne de Louis XIV;L’Art poétique de Boileau, commenté par Boileau et ses contemporains; lesÉtudes et Causeries littéraires, etc.

[476]Causeries littéraires, 3 volumes;Causeries du Samedi, 3 vol.;Semaines littéraires, 3 vol.;Nouveaux Samedis, 20 vol.;Souvenirs d’un vieux critique, 8 volumes.

[477]Souvenirs d’un vieux critique, tomes IX et X;Derniers Samedis, 3 volumes.

[478]Notice sur Armand de Pontmartin, en tête desÉpisodes littéraires.

[479]Nouveaux Samedis, t. IX, p. 317.

[480]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 178.

[481]Souvenirs d’un vieux critique, t. X, p. 197.

[482]La comtesse Diane de Beausacq.

[483]Souvenirs d’un vieux critique, t. V, p. 132.

[484]Nouveaux Samedis, t. IV, p. 211.

[485]Souvenirs d’un vieux critique, t. II, p. 296.

[486]Semaines littéraires, t. II, p. 333.

[487]Nouveaux Samedis, t. VIII, p. 330.

[488]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 155.

[489]Nouveaux Samedis, t. XIX, p. 362.

[490]Nouveaux Samedis, t. XX, p. 1.

[491]Nouveaux Samedis, t. XIX. p. 227.

[492]Nouveaux Samedis, t. XII, p. 1.

[493]Nouveaux Samedis, t. XVII, p. 279.

[494]Souvenirs d’un vieux critique, t. VIII, p. 1.

[495]Nouveaux Samedis, t. III, p. 267.

[496]Causeries littéraires.—Semaines littéraires.—Nouveaux Samedis.

[497]Voir ci-dessus, page 369.

[498]Géorgiques, livre IV.

[499]Le livre fut saisi, et, pour arrêter les poursuites, il ne fallut rien moins que l’intervention de Gambetta. Je lis, à ce sujet, dans une lettre de Pontmartin à M. Jules Claretie, du 3 janvier 1875: «Que dites-vous de l’ami Barbey? Cette fois, c’est trop fort. Quand je conseillais la tolérance à ce fougueux absolutiste, je ne m’attendais pas à le voir conduire Joseph de Maistre dans une de ces maisons qui empruntent leur sous-titre à la plus belle des vertus chrétiennes. C’est dommage, car à ne juger son livre qu’en artiste, avec le dilettantisme impassible qu’on apporterait, par exemple, au musée secret de Naples, ce diable d’homme—66 ans—n’avait jamais rien fait de si fort.Le Rideau cramoisi,Une Vengeance de femme, et surtoutUn Dîner d’Athées, sont trois magnifiques cantharides. Figurez-vous qu’au moment où j’ai appris la saisie, j’allais en parler, et je comptais plaider laPossession, comme on l’entendait au Moyen Age.»

[500]Pontmartin m’écrivait, des Angles, le 4 décembre 1879: «A peine avais-je fait partir ma dernière lettre, que je me suis reproché de vous avoir parlé de M. Barbey d’Aurevilly avec cette amertume et de ce ton tranchant qui me va si mal. Royalistes et catholiques, la charité chrétienne est pour nous, en pareil cas, non seulement une vertu, mais une habileté, en face de tant d’ennemis acharnés contre nos croyances. Mes bonnes résolutions ont persisté... 24 heures. Un de mes amis avignonnais, vieux, spirituel et lettré, est venu me voir, levant les yeux au ciel, agitant un journal au-dessus de sa tête, se livrant à une pantomime qui traduisait le: «Où allons-nous?» de J. Prudhomme. C’était un nodeParis-Journal(21 novembre), renfermant un feuilleton de B. d’Aur... surle Mariage de Figaro. Mon ami, après m’avoir demandé une tasse de tilleul pour calmer ses nerfs, m’a lu le passage suivant: «En regardant MlleReichenberg, en voyant, àgenoux, auxpiedsde la comtesse, cesjambesde femme qui ont leursexe, je pensais auxjambessans sexe qu’il faudrait (je ne note que des indigences) à cette charmante et incertaine créature d’entre les deuxsexes, qui s’appelle Chérubin; je songeais à ces jambessi voluptueusement hermaphrodites(!!) que Raphaël donne à sesarchanges, et que montre en ce moment à tout Paris cette merveille d’Emma Juteau,l’acrobatedu Cirque.» Pas de commentaires, cher ami; mais encore un remerciement et une cordialissime poignée de main.»—Ce jour-là, on le pense bien, je n’essayai même pas de plaider les circonstances atténuantes en faveur de Barbey d’Aurevilly.

[501]Lettre du 24 octobre 1879.

[502]François-VictorFournel(1829-1894), érudit, critique et romancier; ses principaux ouvrages sont:les Contemporains de Molière,la Littérature indépendante,les Rues du vieux Paris,l’Ancêtre,le Roman d’un père,Esquisses et croquis parisiens.

[503]Lettre du 1ernovembre 1865.

[504]Cuvillier-Fleury demeurait à Passy, avenue Raphaël, 4.

[505]Journal des Débatsdu 28 novembre 1897.

[506]Parce qu’il était Nimois et aussi parce qu’il a beaucoup de talent et qu’il est un parfait galant homme, M. Gaston Boissier est un des écrivains dont Pontmartin a toujours parlé avec le plus de sympathie. Voy.Nouveaux Samedis, t. III.

[507]Voici les titres des sept nouvelles qui composent ce volume:les Feux de paille;le Point d’orgue tragique;l’Impasse;English Spoken;la Veillée;la Véritable auberge des Adrets;Rachel à trois époques.

[508]Lettre du 11 novembre 1886.

[509]LesÉpisodes littérairesont paru dans leCorrespondantdes 25 octobre, 10 et 25 novembre, 10 et 25 décembre 1889, 10 janvier et 10 mai 1890.

[510]Ci-dessus chapitre VII, p. 130.

[511]Il fut publié dans laGazette de Francedu 23 mars.—Au moment de sa mort (29 mars), Pontmartin avaitdix-huitarticles d’avance aux bureaux de laGazette. Ils parurent sans interruption pendant quatre mois. Le dernier, publié le 2 août 1890, est consacré au volume de M. Henry Houssaye surAspasie, Cléopâtre, Théodora. On le trouvera au tome I desDerniers Samedis; il est daté du 8 mars 1890.]

[512]Derniers Samedis, t. II, p. 372.

[513]Nouveaux Samedis, t. I, p. 114.

[514]Notice sur Armand de Pontmartin.

[515]Le R. P. Elie Bonnet, de la Compagnie de Jésus. Il avait été aumônier militaire en Algérie, puis à Avignon pendant les cinq ou six ans où nos garnisons eurent des aumôniers. Il est mort au collège de Mongré (Rhône) en mars 1895.

[516]Le 19 mars.—Josephétait l’un de ses prénoms, et aussi celui de l’oncle qui l’avait tant aimé.

[517]Bulletin de l’Association amicale des anciens élèves de l’École libre de Saint-Joseph d’Avignon.Juin 1890.

[518]28 mars.

[519]Lettre du 2 avril 1890.

[520]Ci-dessus, page 458.


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