CHAPITRE XII

Ses ordres donnés, il revint dans la bibliothèque, s'assit à côté de son hôte et commença à causer avec lui aussi familièrement qu'il l'eût fait avec le plus honorable monsieur de la chrétienté.

—Je m'aperçois que vous êtes depuis quelque temps sans ouvrage, dit-il.Êtes-vous de Toronto?

—Non, monsieur.

—Et arrivé…

—Depuis neuf ou dix mois, monsieur. Je suis parti, il y a une quinzaine, avec ma famille, pour aller chercher de l'emploi aux États. Mais ma femme et ma fille sont tombées malades en route… Le froid, le manque de nourriture, monsieur… Nous avons été obligés de nous arrêter à une petite ferme, dont les gens, quoique pauvres eux-mêmes, se sont montrés bien bons pour nous.

—Et comment alliez-vous?

—A pied, monsieur, à pied!

—A pied! ne me dites pas cela!

—Hélas! monsieur, nous n'avions pas d'autres moyens de voyager. Mais, arrivés devant cette ferme, je vis que c'était inutile d'essayer d'aller plus loin. Ça les aurait tuées, monsieur… Je les laissai là, et je fus attiré à Toronto par bien des raisons. Je revins dans l'espoir…

—Bon Dieu! interrompit Borrowdale, c'est comme… Il me semble… Quel est votre nom?

En ce moment Madeleine entra; elle portait sur un plateau des provisions.

Au bruit de son arrivée, l'étranger se retourna. En l'apercevant, la jeune fille poussa un cri et faillit laisser tomber le plateau, pendant que l'imprimeur, non moins agité, se levait et s'écriait en lui tendant les bras:

—Madeleine! Madeleine! ma pauvre Madeleine perdue! Merci, mon Dieu! oh! merci!

Déposant le plateau sur une table, elle vola dans ses bras.

Mordaunt pressa sa fille sur son sein avec une tendresse inexprimable.

A les voir, on eût dit qu'ils avaient été séparés pendant plus de dix années.

Il la couvrait de baisers, et elle répandait dans son sein des larmes délicieuses.

C'était un si touchant tableau, que Borrowdale sentit des pleurs mouiller sa paupière.

—Merci, mon Dieu! merci! répétait le pauvre père. Mes peines sont finies! merci, je suis heureux maintenant que j'ai retrouvé ma fille.

—Vous me pardonnez donc! balbutiait Madeleine au milieu de ses sanglots.

Voulant les laisser tout entiers à la joie de cette réunion, Borrowdale, avec sa délicatesse habituelle, se retira discrètement.

Noël était descendu dans l'oubli, le Nouvel An avait été trompeté, et l'on était au soir du Grand Jour des Rois, ce jour par excellence, ce jour glorieux des gâteaux monstres, de la gaieté universelle, lequel, quoique peu observé au Canada, reste toujours une des fêtes les plus solennelles et les plus brillantes pour ceux qui n'ont pas perdu le souvenir des vieilles institutions et des antiques coutumes de leur Mère Patrie, ou qui n'ont pas effacé des tablettes de leur mémoire ces vastes et inépuisables fontaines des joies de leur enfance, et des moments de véritable bonheur de leur jeunesse.

Cependant, depuis longtemps, bien longtemps, les Borrowdale négligeaient ces coutumes, tombées en désuétude, et quoiqu'ils eussent, naturellement, fait grande largesse à la Noël, plus grande au premier jour de l'an, ce jour, le jour immortel entre les immortels, ils en étaient venus à le méconnaître.

Aussi, ce jour-là, nous trouvons la famille des Borrowdale—madame Borrowdale, Laure et Borrowdale lui-même—assise près du bon petit feu de leur salon.

Ils sont seuls, s'occupant comme d'habitude, et nous ne voyons, autour d'eux, rien qui indique l'allégresse qui pétille à cette heure dans la «belle France» ou dans la vieille Angleterre, rien qui annonce que l'on se prépare à des réjouissances.

Chez eux, c'est précisément comme si pour tout le monde ce jour des jours, ce soir des soirs était bonnement, un jour ouvrable qu'on pût passer solitairement sans impunité, oublier sans remords!

Cette soirée injuriée touchait à sa septième heure environ; nos trois personnes étaient placées autour d'une petite table. Les dames travaillaient à l'aiguille et Borrowdale lisait leGlobe. Tout à coup il leva les yeux de dessus son journal, et portant sur sa femme un regard malicieux, il lui dit:

—Ma chère?

Sur ce, madame Borrowdale passa tendrement la main sur la chevelure de son incomparable Laure et répondit:

—Mon bon?

—Je vais sortir, ma chère, poursuivit Borrowdale.

—Vraiment?

—Oui, vraiment, et je m'en vais en veillée, qui plus est, continua mystérieusement Borrowdale.

—Que voulez-vous dire, papa? exclama Laure.

—Simplement que je vais en veillée, mon ange. Et qui plus est, à une veillée de noce, mon amour.

—Mon Dieu! qu'est-ce à dire? De quoi parle ton père, ce soir? s'écria madame Borrowdale.

—Que je vais à la noce! répliqua-t-il en souriant.

—A la noce! à cette heure?

—N'ayez pas peur, mes enfants, continua Borrowdale; cela peut être étrange, mais c'est aussi vrai qu'étrange, et vous ne saurez rien de plus à ce sujet jusqu'à mon retour. Ainsi, c'est dit, je pars. Mais, à propos, je veux vous laisser de quoi jaser pendant mon absence.

Apprenez donc que j'ai réussi à trouver à Morland une place à Montréal, et qu'il est maintenant en route pour cette ville. J'ai fait un marché avec lui. Il m'écrira chaque semaine, et si d'ici à six mois il se conduit bien, je lui permettrai de venir nous voir… Qu'en dites-vous?

Une rougeur soudaine avait empourpré les joues de Laure, qui, pour dissimuler son trouble, baissa la tête sur son ouvrage.

Borrowdale échangea un coup d'oeil rapide avec sa femme et poursuivit:

—Ce n'est pas tout, si pendant douze mois sa conduite est bonne, irréprochable, nous oublierons le passé, et il sera admis chez nous sur le même pied qu'auparavant. Est-ce bien, ça, ma chère, hein?

Par un phénomène d'optique extraordinaire et inexpliqué jusqu'ici, tous les yeux,—ceux de papa, de maman et de Laure, se rencontrèrent à cet instant et parlèrent, et lurent, et approuvèrent, et dirent distinctement que c'était bien, que tous espéraient que le résultat serait également bien,—dans le fait, qu'ils croyaient que cela serait.

Alors il ne fut rien dit de plus sur cette affaire; mais que maman et Laure en parlèrent tant et plus après le départ de papa, voilà qui est extrêmement probable.

Cependant, comme Borrowdale se mit aussitôt en route et comme nous sommes obligés de le suivre, impossible à nous de rapporter les termes de cet entretien, qui dut ne manquer ni d'animation ni de charmes.

Toujours confiant dans la perspicacité du lecteur et dans l'infaillibilité de son imagination, nous lui cédons le plaisir de concevoir la conversation de la mère et de la fille.

Borrowdale se jeta vivement dans Queen street, et il se dirigeait à l'ouest de la rue, en marchant de ce pas léger, élastique qui semble être le signe de la bienveillance naturelle et le précurseur d'un acte de charité, quand, soudain, il entendit une voix s'écrier derrière lui:

—Ah! cher monsieur, enchanté de l'apprendre! Mais, permettez, je vais en prendre note. Ici, ce bec de gaz m'éclairera; un moment, s'il vous plaît.

—Pardieu! c'est là Squobb, pensa Borrowdale. S'approchant d'un magasin, il reconnut en effet le journaliste.

—Comment vous portez-vous, Squobb?

—Très-bien, très-bien.

—Et Fleesham?

—Mais le voilà.

Squobb indiquait un autre personnage qui s'était retiré à quelques pas dans l'embrasure d'une porte.

Borrowdale s'avança vers lui et lui prit la main:

—Mais on ne vous voit plus, lui dit-il; il y a au moins un siècle que je ne vous ai rencontré. Que devenez-vous?

—Ah! pour vous dire la vérité, répondit Fleesham d'un ton qui ne lui était pas habituel, je suis tout honteux et dégoûté de moi. C'est un fait réel, je l'avoue franchement.

Borrowdale, assez surpris, se mit à regarder le journaliste et son bailleur de fonds.

—Oui, reprit Fleesham, je vois clairement aujourd'hui que je me suis conduit comme un âne et une brute dans toute cette affaire de la jeune fille et du pauvre Morland. J'aurais dû me montrer meilleur. Franchement, messieurs, sans essayer de rien déguiser, je confesse que certaines peccadilles de jeunesse auraient dû m'apprendre à suivre une autre voie que celle que j'ai suivie. C'est mal, on ne peut plus mal. Je ne me le pardonnerai jamais, et si je ne parviens pas à réparer tout de suite mes torts envers eux, je… maudirai mon existence!

Il prononça ces paroles avec une chaleur qui ne permettait pas de douter une seconde de leur sincérité.

Borrowdale en fut étourdi.

Cette déclaration de la part d'un homme de la trempe de Fleesham était vraiment foudroyante.

Cependant le timbre de la voix de Fleesham avait résonné comme une suave mélodie aux oreilles du philanthrope!

Toutes les fibres de sa bienveillance s'étaient dilatées.

Il n'aurait pas donné ce moment de jouissances intimes pour tout l'or du monde.

Entendre Fleesham se condamner! Voir Fleesham humilié dans sa propre estime! Écouter les reproches qu'il s'adressait! Recevoir de la bouche de Fleesham lui-même l'aveu que Fleesham avait mal agi! qu'il était indigne de vivre!

L'univers courait-il à une dissolution? Un cataclysme épouvantable allait-il changer la face du globe?

Ma foi, c'était à n'y rien comprendre!

Aussi se contenta-t-il, après une minute d'ébahissement, de saisir la main de Fleesham et de la lui presser cordialement dans la sienne. Ils ne prononcèrent pas une parole et seraient demeurés longtemps sans doute dans le silence, si la voix nasillarde de Squobb n'était venue les troubler.

—C'est cela, c'est cela! s'écria le journaliste relisant complaisamment une note qu'il avait jetée sur son carnet, à la lueur du bec de gaz. Hé! Borrowdale, permettez que je vous communique ce petit entrefilet? Pas d'objection, n'est-ce pas? Je commence:—

«Fleesham est entièrement revenu de ses prétendus principes de libre échange. Il comprend que le seul espoir de prospérité future pour le Canada est l'établissement et l'encouragement des manufactures indigènes. Quant à l'annexion aux États-Unis, elle serait préférable, mais en sa qualité de loyal sujet de Sa Majesté, il n'ose encore en proclamer l'efficacité. Il voit aussi que l'on ne peut faire fleurir notre pays qu'en protégeant les produits manufacturés contre la concurrence ruineuse de l'étranger.—Série d'articles à lancer immédiatement en faveur de cette cause.»

Ayant fini, Squobb guigna Borrowdale:

—Eh bien! qu'en dites-vous? qu'en dites-vous?

—Vous ne plaisantez pas? s'écria Borrowdale tombant d'étonnement en étonnement.

—Jamais, fit Squobb, se rengorgeant dans sa dignité d'éditeur.

—Ah! donnez-moi la main. Donnez-moi la main. C'est magnifique, c'est splendide, c'est…

—Votre oeuvre! dit Fleesham.

—Allons, allons, reprit Borrowdale, quand le premier moment de l'excitation fut calmé, venez avec moi maintenant. Je veux vous montrer quelque chose qui vous fera plaisir à tous deux. Squobb, vous vous rappelez notre petit travail de l'autre matin. Eh bien, je vais vous montrer le résultat.

Passant son bras sous ceux de ses amis, il les entraîna à sa suite.

Ils longèrent Queen street jusqu'à Spadina avenue, en causant de l'heureuse métamorphose, et enfin s'arrêtèrent devant un petit cottage propre, respectable, quoique sans prétention et sans recherche aucune.

—Chut! fit Borrowdale.

—Qu'est-ce donc?

On entendait le bourdonnement d'une contredanse dominé par les accords de l'antique et immortel violon.

—C'est commencé! c'est commencé! s'écria Borrowdale, frappant joyeusement dans ses mains. Superbe! Allez, mes enfants! En avant!

En disant cela, il traversa un jardinet blanchi par la neige et frappa à la porte, qui s'ouvrit sur-le-champ, comme par enchantement, et un joli spectacle, un ravissant spectacle, ma foi, se présenta aux regards des trois visiteurs!

La porte donnait droit dans la pièce principale, et cette pièce principale, toute resplendissante de lumière, était pleine de créatures rieuses, heureuses, babillardes, folâtres, simples et franches, livrées à toute l'ardeur de la plus aimable gaieté. A peine Borrowdale fut-il aperçu que les danses cessèrent, le violon se tut et toute la bruyante compagnie vint se presser autour de lui.

Ce fut une avalanche de remerciements, une tempête de félicitations, mille expressions de gratitude qui tombèrent sur sa tête.

—Merci! ah! merci, monsieur, d'avoir bien voulu nous honorer de votre présence, après tous les bienfaits dont vous nous avez comblés, criait Mordaunt.

Et le brave imprimeur paraissait en ce moment le plus heureux père qui jouît d'une famille et d'un foyer.

En dix jours, le contentement l'avait rajeuni de dix ans, et l'on n'aurait pas supposé, en le voyant si gai, si jovial, que le chagrin et le désespoir l'eussent jamais serré de si près.

—Mais comment pourrons-nous vous témoigner notre reconnaissance? dit madame Mordaunt, sur le visage et dans le maintien de qui on admirait un changement aussi favorable qu'en son mari.

La bonne dame poussait devant elle son petit Jean tout fier dans son costume dedrap du pays.

Mark, Guillaume, Ellen étaient aux côtés des deux époux, et partageaient, est-il besoin de le dire? le sentiment d'allégresse et de reconnaissance générales;—tandis que Madeleine, la belle et intéressante Madeleine—naguère si désolée, si abattue—rouge de plaisir, de pudeur, passait timidement sa mignonne main par-dessus l'épaule de Guillaume, son bienheureux et bien cher époux.

C'était un gracieux tableau.

La simplicité en formait les traits et la gaieté l'illuminait partout.

Mais qu'était-ce que cela, qu'était-ce que tous ces éclats de joie, comparés aux démonstrations que multipliaient, au centre de la foule, les mains, bras, yeux, jambes, tête, et toutes les propriétés corporelles, en un mot, de notre ami M. White, le musicien, le maître des cérémonies, le généralissime de la soirée, dont le pétillant violon avait transporté d'aise Borrowdale en arrivant à la maison?

Tout cela, ce n'était rien, moins que rien—un atome dans l'univers—quelque chose qui n'avait aucun droit, aucun titre au parallèle, et peut-être est-ce la meilleure description qu'on en puisse donner, car nulle plume inspirée par une idée mortelle ne pourrait réellement lui rendre justice.

—Allons, allons, mes amis, c'est trop, dit Borrowdale confus de l'ovation dont il était l'objet. Je vais être obligé de me sauver si vous continuez. Je vous ai promis de danser avec notre jolie Madeleine aujourd'hui, et me voici tout prêt. Ne me forcez pas à enfreindre ma promesse. Vous ne le voulez pas, n'est-ce pas?

Quiconque aurait vu Fleesham, le rigide, l'inflexible Fleesham interrompre son ami à ce point, s'élancer vers Madeleine, prendre par le bras la jeune femme demi-effrayée, lui offrir ses excuses, protester du chagrin que lui inspiraient ses torts envers elle, et taire mille extravagances pour prouver son bon vouloir actuel,—se serait frotté les yeux en se demandant s'il n'était pas le jouet d'une illusion.

Cependant Fleesham fit tout cela, et d'une manière si irrésistible que, cinq minutes après, il était au milieu des honnêtes ouvriers tout aussi à son aise que chez lui.

Ce n'est pas tout.

Cédant à l'entraînement général, Squobb consentit à, descendre du pinacle de son intelligence éditoriale pour jouer le rôle de simple mortel, causer comme les autres, rire avec eux et se montrer bon garçon.

La révolution était complète.

Borrowdale en perdait la tête.

—Allons, amis, s'écria ce dernier, pas d'interruption. Je n'ai qu'une heure à vous consacrer. Il faut danser!—Monsieur White, accordez votre instrument, et en avant la musique!

White n'avait pas besoin d'être stimulé, comme bien vous pensez. AussiWhite n'hésita pas une seconde.

En un clin d'oeil White fut à l'ouvrage, avec tout le zèle, l'énergie et la force physique dont White était heureusement doué.

Il fallait le voir envoyer finement, légèrement l'archet sur les cordes et vivement donc! Paganini eût été jaloux des succès de White, bien sûr!

Peut-être les notes n'étaient-elles pas toujours justes. Mais qu'importe! elles étaient sifflantes. Elles travaillaient l'oreille et White était enchanté, je vous laisse à imaginer.

Alors commença une des plus grandes scènes dont peut-être ont été, peuvent avoir été, ou seront témoins les âges passés, présents et à venir.

Contemplez le gros et joufflu Borrowdale s'emparant de la timide Madeleine, aussi aérienne qu'une fée, et la faisant tourner, tourner prestement au milieu des groupes de danseurs; et dites-nous si vous avez jamais vu cela, si vous pensez le voir jamais. Puis c'est Guillaume avec madame Mordaunt, et Mark avec une charmante fillette, potelée, aux joues roses comme la pêche; puis encore Mordaunt qui suit la ronde avec les petits enfants.

N'est-ce pas assez pour animer les briques et le mortier de la chambre, et entraîner la maison elle-même dans un galop!

Mais quand Fleesham, le moral, l'immaculé le roide Fleesham, se mit en branle, quand on le vit osciller, à droite à gauche, et lancer en avant et tour à tour ses longues jambes, se dresser sur l'orteil, retomber légèrement sur le talon, essayer des poses terpsichoréennes inédites, et bondir gracieusement, s'incliner plus gracieusement encore devant Ellen, lui passer délicatement la main autour de la taille et l'emporter comme une plume au coeur de la danse, Borrowdale s'arrêta interdit, se demandant si une catastrophe n'était pas imminente, si la terre n'allait pas trembler dans ses fondements, et si le crin-crin de White n'était pas la trompette du jugement dernier.

Squobb ne put résister à un pareil exemple.

Aussi bientôt le fidèle Achate parodiait-il son patron, avec autant d'ardeur qu'il en aurait apporté dans la transcription sur son carnet d'une de ses puissantes inspirations éditoriales.

Les voici tous heureux, contents du présent, remplis de riantes perspectives d'avenir. Nous ne pouvons désirer davantage, et ne voulions pas moins pour eux; disons-leur adieu, et profitons de la leçon que nous ont donnée leurs souffrances, tout en nous réjouissant de leur joie.

—Mais Morland?

—Un an après, mon cher lecteur, vous eussiez pu assister à son mariage avec Laure Borrowdale.

I. Le foyer du colon.II. Pauvreté et manque d'ouvrage.III. La maison abandonnée.IV. Madeleine.V. La scène change.—Un autre foyer.VI. Un autre foyer.—Nouveaux malheurs.VII. La recherche.—Le mauvais chemin.VIII. Justice intolérante.—Un autre anneau.IX. Tristes propos.—Justice professionnelle.X. Les nouveaux venus.—Fleesham déconfit.XI. Le champion du peuple et le philanthrope.XII. Le contraste.—Le dernier chez nous, ou nous sommes tous cheznous.

________________________________________________________ PARIS.—IMPRIMERIE POUPART-DAVYL ET Cie, RUE DU BAC, 30.


Back to IndexNext