NOTES
Page 36.—Après le vers 14edevraient venir deux vers à rimes féminines, mais ils ne se trouvent dans aucune des deux éditions.
Page 39, vers 10.—Supprimer la virgule qui se trouve aprèsPoictiers.
Page 64, vers 18.—Lefourmy.Fourmia été du masculin, et comme tel il s'est écritfourmis. La Fontaine l'a encore écrit ainsi deux fois de suite, pour le besoin du vers, quand il a dit, dans la fableLa Colombe et la Fourmis:
L'autre exemple est tiré d'animaux plus petits.Le long d'un clair ruisseau beuvait une Colombe,Quand, sur l'eau se panchant, une Fourmis y tombe,Et dans cet Océan l'on eust vû la Fourmis,Etc...
Ici les arrangeurs d'éditions à la moderne ont le choix ou de faire deux vers faux, ou d'abandonner leur système.
Page 101, vers 15.—Le vers manque d'un pied; il les a tous dans l'édition in-4o, qui le donne ainsi:
Pour belle qu'ils t'ayent descrite.
Page 115.—Le dernier quatrain fait allusion à une pièce latine d'Antoine Loisel, qui joue sur le mot grec Ζτεφανος, (Ztephanos) signifiant égalementcouronneetEtienne(prénom de Pasquier). Voici la pièce en question:
IN STEPHANI PASCHASII STEPHANOPLOCONPausiæ, ut et Glyceræ tabulas, variasque coronas,Ardorumque jocos secula prisca canunt:Sic Stephani et castos Catharinæ Rupis amores,Puliceosque sales, postera suspicient;Quos tanta Stephanus noster contexuit arte,Ut Stephanoplocon hunc dicere jure queas.
IN STEPHANI PASCHASII STEPHANOPLOCON
IN STEPHANI PASCHASII STEPHANOPLOCON
Pausiæ, ut et Glyceræ tabulas, variasque coronas,Ardorumque jocos secula prisca canunt:Sic Stephani et castos Catharinæ Rupis amores,Puliceosque sales, postera suspicient;Quos tanta Stephanus noster contexuit arte,Ut Stephanoplocon hunc dicere jure queas.
Pausiæ, ut et Glyceræ tabulas, variasque coronas,
Ardorumque jocos secula prisca canunt:
Sic Stephani et castos Catharinæ Rupis amores,
Puliceosque sales, postera suspicient;
Quos tanta Stephanus noster contexuit arte,
Ut Stephanoplocon hunc dicere jure queas.
Stephanoploconveut dire «couronne de fleurs».