AVANT-PROPOS

ADAM, ÈVE & BRID’OISON

« Ceci est un livre de bonne foi ».

J’y reprends des idées qui, de1899à1909, eurent quelque retentissement ; et j’y appelle des réformes que la guerre, de ses immenses contrecoups, a rendues nécessaires.

M’opposera-t-on, une fois de plus, que la Société ne doit pas se sacrifier à l’individu, comme si l’un et l’autre n’avaient pas intérêts communs et même idéal ? Comme si la famille, support de la Patrie, en conquérant de nouveaux droits, n’assumait pas autant de devoirs !

Il se peut que certains me comprennent mal et, sincères ou de parti-pris, me reprochent de toucher à l’Arche sainte, parce que j’entrevois un ordre de choses moins douloureux et plus humain ; alors que d’autres feindront de me comprendre trop, traduiront : liberté par licence et plaisirs bas.

Ne servant aucun parti, n’écrivant que pour les esprits noblement libérés, je me résigne aux attaques injustes, comme je désavoue les concours suspects.

P. M.Hossegor, Été 1918.


Back to IndexNext