XXXVIILe bruit courut que la Comtesse Edmond de Pourtalès avait refusé de s’entendre réciter au nez, devant une intimité de quinze cents personnes, qu’elle avait conviées dans les Salons d’un hôtel garni, de soi-disant vers d’André de Fouquières. Mademoiselle crut d’abord que c’était par modestie et elle approuva. Mais un journal ayant joué au pseudo-poète le tour de publier l’ode refusée, le motif de ce refus apparut tout autre. C’est que, tout simplement, la Bonne Dame l’avait trouvée mauvaise. Mademoiselle n’approuva pas moins. Etcomme, dans le compte rendu qui relatait ces choses, il y avait ce passage, parlant de la même mondaine: «Depuistant de lustresqu’elle tient le sceptre de l’élégance Parisienne», Miss se demanda si le chroniqueur qui avait trouvé cela s’imaginait avoir écrit une phrase aimable.Enfin, on connut par Demelly qu’une Dame, dite de Lettres, avait envoyé à un écrivain de génie, un livre (?) d’elle, lequel portait cette simple dédicace: «A la suite du dîner de telle date.» Mademoiselle observa sèchement qu’un verre d’eau tiède, absorbé après un dîner, pouvait amener des accidents fâcheux; c’était donc mal remercier l’Auteur de tant de beaux ouvrages que de lui offrir ça, si ce n’est comme rince-bouche.
XXXVIILe bruit courut que la Comtesse Edmond de Pourtalès avait refusé de s’entendre réciter au nez, devant une intimité de quinze cents personnes, qu’elle avait conviées dans les Salons d’un hôtel garni, de soi-disant vers d’André de Fouquières. Mademoiselle crut d’abord que c’était par modestie et elle approuva. Mais un journal ayant joué au pseudo-poète le tour de publier l’ode refusée, le motif de ce refus apparut tout autre. C’est que, tout simplement, la Bonne Dame l’avait trouvée mauvaise. Mademoiselle n’approuva pas moins. Etcomme, dans le compte rendu qui relatait ces choses, il y avait ce passage, parlant de la même mondaine: «Depuistant de lustresqu’elle tient le sceptre de l’élégance Parisienne», Miss se demanda si le chroniqueur qui avait trouvé cela s’imaginait avoir écrit une phrase aimable.Enfin, on connut par Demelly qu’une Dame, dite de Lettres, avait envoyé à un écrivain de génie, un livre (?) d’elle, lequel portait cette simple dédicace: «A la suite du dîner de telle date.» Mademoiselle observa sèchement qu’un verre d’eau tiède, absorbé après un dîner, pouvait amener des accidents fâcheux; c’était donc mal remercier l’Auteur de tant de beaux ouvrages que de lui offrir ça, si ce n’est comme rince-bouche.
Le bruit courut que la Comtesse Edmond de Pourtalès avait refusé de s’entendre réciter au nez, devant une intimité de quinze cents personnes, qu’elle avait conviées dans les Salons d’un hôtel garni, de soi-disant vers d’André de Fouquières. Mademoiselle crut d’abord que c’était par modestie et elle approuva. Mais un journal ayant joué au pseudo-poète le tour de publier l’ode refusée, le motif de ce refus apparut tout autre. C’est que, tout simplement, la Bonne Dame l’avait trouvée mauvaise. Mademoiselle n’approuva pas moins. Etcomme, dans le compte rendu qui relatait ces choses, il y avait ce passage, parlant de la même mondaine: «Depuistant de lustresqu’elle tient le sceptre de l’élégance Parisienne», Miss se demanda si le chroniqueur qui avait trouvé cela s’imaginait avoir écrit une phrase aimable.
Enfin, on connut par Demelly qu’une Dame, dite de Lettres, avait envoyé à un écrivain de génie, un livre (?) d’elle, lequel portait cette simple dédicace: «A la suite du dîner de telle date.» Mademoiselle observa sèchement qu’un verre d’eau tiède, absorbé après un dîner, pouvait amener des accidents fâcheux; c’était donc mal remercier l’Auteur de tant de beaux ouvrages que de lui offrir ça, si ce n’est comme rince-bouche.