[465]Journal de Hardy(BN. Mss. 6682), 18 mai 1776.[466]Journal de Hardy(BN. Mss. 6682), 17 août 1776.[467]Lettre de Mercy à M.-Thérèse, t. III, p. 41, 16 avril 1777.—Voir lesArchives de la Bastille.—Mémoires secrets.—Correspondance secrète(édit. Lescure), t. I, pp. 36 et suiv.[468]Lettre de M. de Maurepas à M. d’Aiguillon, 20 décembre 1776.[469]AN.T 243. Lettre au chevalier de Balleroy, 10 mars 1779.—Le 14, Mᵐᵉ d’Aiguillon lui demande si «M. de la Vrillière est mort de chagrin, comme on le lui a dit».[470]AN.T 243. Lettre du 21 avril.[471]AN.T 243.Lettre du 14 mars 1777.Ce Du Châtelet devait être de la branche Clémont et, de ce fait, parent, par les Mailly, de la duchesse d’Aiguillon. Châteauneuf-La Vrillière fut vendu, après la mort de son propriétaire, huit cent mille livres au prince de Guéméné-Montbazon, de qui le duc de Penthièvre l’acheta en 1783. (L’abbé Bardin.Châteauneuf, 1864, pp. 79 et suivantes.)[472]AN.T 243.Lettre du 14 septembre 1777.—C’était un hôtel de la rue qui porte aujourd’hui le nom de Saint-Florentin. Maurepas en demandait 250.000 francs. Le duc de Fitz-James en fut l’acquéreur. L’hôtel des Maurepas était situé rue de Grenelle (nº 75 actuel).[473]AN.T 243.Lettre du 7 avril 1777.—En mars, Maurepas était souffrant; et Balleroy était allé prendre de ses nouvelles dont la duchesse le remerciait: «Votre lettre, lui disait-elle, est une liste de malades».[474]AN.T 243. Lettre du 5 mai.[475]AN.T 243. Lettre du 19 mai.[476]AN.T 243. Lettre du 25 juin.[477]AN.T 243. Lettre du 26 juin.[478]AN.T 243. Lettre du 26 juillet 1777.[479]AN.T 243. Lettre du 25 juin (du duc d’Aiguillon).[480]AN.T 243. Lettre du 7 août (de Mᵐᵉ d’Aiguillon). Le prince de Salm-Kirtzbourg était un viveur qui ruina toutes ses maîtresses, la marquise de Jaucourt entre autres.Corresp. secrète(édit. Lescure) I, 269.—Le duc de Mazarin devait être lord Mazarene, perdu de dettes et de débauches, toujours sous le coup de la contrainte par corps.[481]AN.T 243. Lettre du 7 août (de Mᵐᵉ d’Aiguillon).[482]AN.T 243. Lettre du 14 septembre (de M. d’Aiguillon).[483]AN.T 243. Lettre du 19 mai.—Voir le dossierSaint-VincentauxArchives de la Bastille, 12437.[484]AN.T 243. Lettre du 12 septembre.[485]AN.T 213. Lettre du 3 octobre.[486]AN.T 243. Lettre du 14 septembre, du duc d’Aiguillon.[487]Corresp. M. Argenteau, t. III, 15 juin 1777.—Dans ce même journal (p. 75), Mercy note que l’empereur Joseph et l’abbé de Véri sont restés une heure ensemble et seuls.[488]Bulletin du Bibliophile, 1882 (lettre de décembre 1777).[489]Lettre du duc, 3 novembre 1777.[490]AN.T 243. Lettre du 3 janvier 1778.[491]Ce Desnos avait été envoyé en disgrâce de Rennes à Verdun, après une querelle des plus vives avec Girac, cet évêque de Saint-Brieuc qui avait si prestement tourné casaque à d’Aiguillon. La cause du conflit qui s’était élevé entre les deux prélats ne laissait pas d’être curieuse: les jésuites avaient fait vendre leur argenterie; et Desnos prétendait que Girac s’était approprié le produit de la vente. Les haines des évêques entre eux sont bien des haines de dévots. Girac remplaça Desnos à Rennes le 22 décembre 1769. (Journal historique de la Révolution opérée dans la Constitution de la Monarchie française par M. de Maupeou, 7 vol., t. III, p. 170.)[492]AN.T 243. Lettre du 21 janvier 1778.—La Bohémienne, comédie en 2 actes de Monston (Opéra Comique, 1755).[493]Revue de Bretagne et de Vendée, 1894 (article de Calan).—L’Espion français, t. VIII, p. 91.[494]AN.T 243. Lettre du 22 juin 1778.[495]AN.T 243. Lettre du 28 août 1778.[496]AN.T 243. Lettre du 21 septembre 1778.[497]AN.T 243. Lettre du 24 juillet.—Nous sommes étonné que la duchesse n’ait pas parlé à Balleroy de la mort de Voltaire, survenue près de trois mois auparavant. Les œuvres du philosophe lui étaient cependant familières: car elle envoyait, en juillet 1768, au chevalier, une pièce de vers de Voltaire sur un navire de Saint-Malo qui portait le nom du poète. Elle appréciait cette œuvre, d’ailleurs médiocre, avec l’ironie qui perce sous le fait-divers du 24 juillet 1778.[498]ANT. 243. Lettre du 21 août.—Le comte de Broglie avait intenté un procès à l’abbé Georgel, sous prétexte que ce jésuite l’avait calomnié auprès de Maurepas. Le Parlement le débouta purement et simplement. (De Broglie.Le secret du roi, II, 586.)[499]C’était, dit laCorrespondance secrète(édit. Lescure, I, 202), beaucoup plus pour la grossesse de la reine que pour «la petite victoire navale du duc de Chartres».[500]AN.T 243. Lettre du 22 décembre.[501]Mémoires du ministère d’Aiguillon, p. 198.—Le 6 février 1778, un traité d’alliance et de commerce avait été conclu entre la France et les Etats-Unis.[502]AN.T 243. Lettre du 25 décembre.—S’agit-il de ce rouleau de louis faux donné comme payement à Marly, dont parle laCorrespondance secrète(édit. Lescure), t. I, p. 236.[503]Belleval.Souvenirs, p. 132.[504]Cette lettre est reproduite en fac-similé dans l’édition illustrée du livre de M. Claude Saint-André sur Mᵐᵉ Du Barry (éditeur Emile-Paul).[505]AN.T 243. Lettre du 21 décembre.—L’épreuve villageoise de Grétry.—La famille extravagante, 1 acte, de Legrand, musique de Guilliers (Comédie Française, 1769).[506]AN.T 243. Lettre du 1ᵉʳ janvier 1779.[507]AN.T 243. Lettre du 22 janvier 1779.[508]AN.T 243. Lettre du 29 mars 1779.[509]AN.T 243. Lettre du 3 avril.—Le 16 août, le duc le félicitera «par avance» de sa nomination de commandeur.[510]AN.T 243. Lettre du 26 juillet (lettre du duc d’Aiguillon).[511]AN.T 243. Lettre du 28 août (lettre du duc d’Aiguillon).[512]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon, du 8 mai 1779.[513]AN.T 243. Lettre de la duchesse d’Aiguillon, du 11 décembre 1778.[514]Corresp. secrète(édit. Lescure), 2 juillet 1779.[515]Lettre M. Argenteau, t. III, p. 371. Lettre du 17 mars 1779.[516]Mémoires du ministère d’Aiguillon, p. 266.[517]Cette assertion sur les rapports de Mᵐᵉ de Forcalquier avec d’Aiguillon a toujours été très discutée.[518]Là, encore, le chapitre des rectifications oppose un démenti formel (p. 334) à ce roman. «Jamais M. de Maurepas n’a eu envie de s’associer M. d’Aiguillon au ministère; jamais, ni en 1776, ni en 1780, ni en aucun autre temps, il n’a voulu s’étayer de lui, ni le consulter; ni même celui-ci n’a pensé lui être associé.» Il est certain que la correspondance, conservée par les Archives nationales, à l’adresse de Balleroy, ne laisse rien percer de ces prétendues intentions de Maurepas, ni de l’espoir du duc d’Aiguillon de reparaître à la Cour. Cependant, les bruits répandus à cet égard dans le public et surtout la longue lettre que nous avons reproduite intégralement ici—conversation d’un ami de d’Aiguillon avec Maurepas—pourraient faire croire que l’ancien ministre avait encore, malgré qu’il s’en défendît, de longs espoirs et de vastes pensers. Mais quand furent publiés lesMémoires du ministère d’Aiguillon, tout était bien fini pour la veuve; et elle ne voulut point laisser planer sur la mémoire de son mari le ridicule d’illusions indignes de son caractère. Au reste sa correspondance démontre assez le peu de confiance qu’elle avait dans les promesses de Maurepas.En tout cas, lesMémoires secrets(édit. Lescure), du 8 octobre 1780, notent que Maurepas fait l’impossible pour ramener son neveu au ministère.[519]Mémoires du ministère d’Aiguillon, pp. 236 et suiv.[520]Piron.La Métromanie.—FagonetFavart.La Servante justifiée, 1 acte (1740, théâtre de la foire Saint-Germain).[521]AN.T 243. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon à Balleroy, 7 janvier 1780.[522]AN.T 243. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon à Balleroy, 25 janvier 1780.[523]Bulletin du Bibliophile, 1882. Lettre du duc à Balleroy, 2 mars 1780.[524]Duchesse de Dino.Chronique(2 vol. Plon 1909), t. II, p. 379.[525]Le grand théâtre de Bordeaux, construit par l’architecte Louis.[526]AN.T 243. Lettre du 17 mars 1780.[527]AN.T 243. Lettre du 23 mars 1780.[528]AN.T 243. Lettre du 14 avril 1780.[529]AN.T 243. Lettre du 5 octobre 1780.[530]AN.T 243. Lettre du 28 août 1780.[531]AN.T 243. Lettre du 5 novembre 1780.[532]AN.T 243. Lettre du 3 novembre 1780.[533]AN.T 253. Lettre du 27 novembre 1780. Mᵐᵉ de Gisors née Fouquet et belle-fille du duc de Nivernois, était veuve. M. de la Vallière était un terrible joueur; mais quel bibliophile![534]Voir plus haut pp. 272-276.[535]AN.T 243. Lettre du 31 janvier. (Remerciements aux félicitations de Balleroy.)[536]AN.T 243. Lettre du 26 juin. La duchesse annonce à Balleroy le départ de son fils «pour la bonne ville et pour la Cour». Elle ajoute: «Ce départ m’a coûté; vous savez quelles sont mes craintes sur son début et sur les exemples qu’il verra... M. d’Abrieu (le secrétaire), comme vous le pouvez bien croire, est avec lui».[537]AN.T 243. Lettre du 13 août.[538]Lettre du duc du 23 mars.[539]AN.T 243. Lettre du duc du 24 décembre. En septembre il avait annoncé à Balleroy qu’il avait gagné son procès contre Fitz-James et contre Mᵐᵉ de Nesle.[540]Lettre de la duchesse du 27 novembre.[541]AN.T 243. Lettre du 15 septembre.[542]AN.T 243. Lettre du 24 décembre (du duc d’Aiguillon).[543]AN.T 243. Lettre du 22 décembre (de la duchesse d’Aiguillon).Le Joueur, de Regnard (1696).—Le Babillard, de Boissy, comédie en 1 acte et en vers (1725).[544]AN.T Lettre du 26 janvier 1781.[545]La Métromanie, de Piron.—Les Chasseurs et la Laitière(1763), d’Anseaume, musique de Duni.[546]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon, 1ᵉʳ février 1781.[547]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 26 janvier.—AnseaumeetDuni.Mazet, comédie en 2 actes (Théâtre italien. 1761).—Dancourt.Les Vacances du procureur, 1 acte (Comédie Française, 1706).[548]Une ordonnance de Louis XVI du 1ᵉʳ mars 1781 interdit les jeux de hasard dont les chances étaient inégales, mais ne put avoir raison des tripots que certains ambassadeurs, ceux de Hollande, de Portugal et de Naples, par exemple, tenaient impunément ouverts (voir les pamphlets du temps).[549]Le comte d’Estaing, vice-amiral des mers d’Asie et d’Amérique, était rentré en triomphateur de sa campagne des Etats-Unis, dans les premiers mois de 1780.[550]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 16 janvier.[551]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 23 mars.[552]AN.T 243. Lettre du duc du 1ᵉʳ février.[553]AN.T 243. Lettre du duc du 24 mai.[554]AN.T 243. Lettre du duc du 8 avril.[555]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 23 septembre.[556]Le comte de Chabrillan (de la branche Chabrillan-Boisson), fut présenté au roi, le 2 octobre 1781, comme mestre-de-camp, lieutenant inspecteur des carabiniers; et le livre récent de M. Dubois-CorneauLe comte de Provence à Brunoy(Paris, 1909), contient un portrait de «Jacques Aymar, comte de Moreton-Chabrillan, lieutenant-général colonel, l’inspecteur des carabiniers de Monsieur.»[557]AN.T 243. Lettre du duc du 20 octobre.[558]AN.T 243. Lettre du duc du 12 décembre.[559]AN.T 243. Lettre du duc du 23 novembre 1781.[560]AN.T 243. Lettre du duc du 12 décembre 1781.[561]Mémoires secrets de Bachaumont, t. XVIII. pp. 171-172. Les Maurepas étaient logés à l’Hermitage, petite maison dans le parc de Versailles, que Louis XVI leur avait donnée à vie. La comtesse la quitta cependant: elle avait demandé un délai de six heures pour déménager.[562]Correspondance secrète de M. Argenteau avec le Pr. de Kaunitz et Joseph II(édit. d’Arneth-Flammermont, t. I, p. 7). Lettre du 22 décembre 1780, de Mercy à Kaunitz.[563]Marie-Thérèse était morte le 29 novembre 1780.[564]AN.T 243. 27 janvier 1782.—Riccoboni.Les Caquets, comédie en 3 actes (Comédie Italienne, 1761).—J.-J.Rousseau.Le Devin de village.[565]AN.T 243. 14 novembre 1782. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon.—Le duc de Crillon-Mahon, qui était, depuis 1782, au service de l’Espagne, échoua précisément devant Gibraltar.[566]AN.T 243. 27 mars 1782.[567]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon du 4 août 1782.—Un pamphlet que nous avons déjà signalé,le Ministère de M. de Maurepas, (1781) prétend que cet Amelot était le fils naturel du ministre, ou du moins que celui-ci s’en croyait le père. En tout cas, ce qui serait piquant, ce serait que ce même Amelot fût le maître des requêtes qui, en 1768, était le plus ardent distributeur des libelles bretons, lancés à cette époque contre le duc d’Aiguillon.[568]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 18 août 1782.[569]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 8 septembre 1782.[570]C’est un trait fort exact de la mentalité des gens de cour que vient confirmer cette note de laCorrespondance secrète, éditée par Lescure (I, 505, 24 septembre 1782): «L’ombre du comte de Maurepas continue à nous gouverner. Mᵐᵉ de Maurepas et l’abbé de Véri, son homme de confiance, en sont les organes. Le roi les consulte sur toutes les affaires importantes».Mᵐᵉ de Maurepas avait acheté le 27 février (acte notarié Doillot), au prince de Conti, un domaine tout meublé qui prit le nom de Madrid-Maurepas, grâce aux 100.000 livres qu’elle avait reçues du roi, comme elle l’écrit à la duchesse d’Aiguillon. Elle l’avait payé 150.000 francs, et par la suite, elle devait se montrer peu satisfaite de son acquisition. Elle la légua à Mᵐᵉ de Flamarens, une de ses nièces, «engagiste du domaine». (H. de GrandsaigneetH.-G. Duchesne.Histoire du Château de Madrid, 1911.)—Quant à la propriété de Pontchartrain, elle était revenue, par héritage, à une petite-nièce de Maurepas, la duchesse de Brissac, fille du duc de Nivernois.[571]«Quinze» dit laCorrespondance Lescure(t. I, pp. 509 et suiv.).[572]AN.T 243. Lettre de la duchesse d’Aiguillon, du 11 octobre 1782.[573]Corresp. secrète(édition Lescure), t. I, p. 515.[574]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 6 novembre 1782.[575]AN.T 243. Lettre du duc, 2 octobre 1784. Louis XVI (Corresp. secrète, édit. Lescure, I, 244), partit, en juillet 1786, pour présider aux opérations qui devaient assurer définitivement l’avenir maritime de Cherbourg.[576]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 7 juillet 1784.[577]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 28 octobre 1784.[578]Vatel.La comtesse Du Barry, t. III, p. 51.[579]Corresp. secrète(édit. Lescure), I. 588. Le comte d’Agénois fut nommé duc en août 1785.[580]D’abord inconnue, puis interdite en France, l’inoculation ne fut autorisée qu’en 1764; et ce fut bientôt la mode dans les cercles mondains de se faire inoculer.[581]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 12 juin 1785.[582]AN.T 243. Lettre du duc, 7 juillet.[583]Le duc de Choiseul était mort le 8 mai 1775. (Maugras.La disgrâce du duc et de la duchesse de Choiseul, p. 395.)[584]Du Châtelet était bien l’exécuteur testamentaire. La duchesse de Gramont était héritière et légataire universelle: elle n’accepta que le legs universel.[585]Corresp. secrète(édit. Lescure), t. I, 571.[586]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 21 mai 1785.[587]Mémoires du ministère d’Aiguillon(exemplaire de la Bibliothèque de la ville de Paris), p. 198.—Le Dauphin mourut tuberculeux.Le propos, dit la note Soulavie, venait de la Vauguyon. Du reste, l’auteur desMémoiresse défend, en ces termes, de l’avoir tenu dans sesMémoires historiques et anecdotes de la Cour de France(Considérations, etc., LX.):«M. de la Harpe m’attribue l’opinion qui accuse M. de Choiseul des empoisonnements (du Dauphin, de la Dauphine, etc., etc.), quand je suis seul et le premier qui ai réfuté à cet égard Mercier, Mirabeau, le prince de Salm, son précepteur l’abbé de Laffrey l’auteur d’uneHistoire de Louis XV; l’auteur anonyme du Noël de la Cour, chanté en 1766; Mᵐᵉ la duchesse d’Aiguillon et son fils, député à l’Assemblée Constituante, le Maréchal de Richelieu, etc. Les accusations de tous ces personnages ont été imprimées dans différents ouvrages.»[588]Marie-Antoinette, quand elle était Dauphine, traitait la Vauguyon de «fripon». (Correspondance secrète Mercy-Argenteau, I, p. 35.)[589]Les Mémoires du règne de Louis XVI(6 vol. an X, t. I, p. 148) disent que d’Aiguillon mourut «les os liquéfiés comme de la cire pendant la canicule».[590]Mercier.Tableaux de Paris(Amsterdam, 1789).[591]Une annotation de Fouquier-Tinville sur une pièce du procès Du Barry assigne Ruel comme domicile à Mᵐᵉ d’Aiguillon en septembre 1793. VoirPièces justificatives, III etAppendiceV, note (p. 388).[592]Il semble même qu’elle ait joui d’un certain crédit auprès des maîtres du jour et de... l’heure, alors que personne, à Paris, ne pouvait plus en être sûr. Nous lisons, dans une lettre du 6 septembre 1792 à Mᵐᵉ Du Barry, attribuée au chevalier d’Escourre, écuyer du duc de Brissac, qui venait d’apprendre le départ des prisonniers d’Orléans:«Mᵐᵉ de Maurepas, instruite de la translation de M. le duc (de Brissac), voulait tout de suite aller à l’Assemblée. On l’a retenue. Elle a écrit à Danton et à l’abbé Fauchet...»D’Escourre et Mᵐᵉ de Flamarens allèrent porter ses lettres aux destinataires (AN. W. 16, dossier Du Barry).Les massacres des 2 et 3 septembre à Paris, ne laissaient que trop pressentir ceux des prisonniers d’Orléans à Versailles. Les lettres de Mᵐᵉ de Maurepas furent vaines. On prétend même que Danton, qui porte la responsabilité de ces abominables tueries, déclara qu’il avait été impuissant à les empêcher.Mᵐᵉ de Maurepas mourut le 11 février 1793, rue de la Chaise, nº 519. En tout cas, telle que nous la représente d’Escourre, elle ne ressemble guère au portrait qu’en trace Dufort de Cheverny dans sesMémoires(1886), t. I, p. 406. «La vieille Mᵐᵉ de Maurepas, sourde et mourante, ne se doutait de rien. Tout fuit, excepté elle...» Il fallait, en tout cas, qu’elle fût au mieux, comme nous l’avons dit, avec le nouveau Gouvernement, pour que la section l’eût autorisée, en raison de son grand âge, à garder trois chevaux.Un dernier trait de cette curieuse figure, laquelle appellerait une étude moins sommaire. Par un acte devant le notaire Gondouin, du 24 mars 1789, Mᵐᵉ de Maurepas vendit son usufruit de l’hôtel de son mari (aujourd’hui 75 rue de Grenelle), à l’ancien intendant de Montyon, moyennant cent mille livres. Le bénéficiaire restaura l’immeuble, depuis longtemps abandonné, de cette belle propriété, dont M. L. Guimbaud (Auget de Montyon, Paris, 1909), donne la curieuse description d’après les termes mêmes de l’acte notarié.
[465]Journal de Hardy(BN. Mss. 6682), 18 mai 1776.
[465]Journal de Hardy(BN. Mss. 6682), 18 mai 1776.
[466]Journal de Hardy(BN. Mss. 6682), 17 août 1776.
[466]Journal de Hardy(BN. Mss. 6682), 17 août 1776.
[467]Lettre de Mercy à M.-Thérèse, t. III, p. 41, 16 avril 1777.—Voir lesArchives de la Bastille.—Mémoires secrets.—Correspondance secrète(édit. Lescure), t. I, pp. 36 et suiv.
[467]Lettre de Mercy à M.-Thérèse, t. III, p. 41, 16 avril 1777.—Voir lesArchives de la Bastille.—Mémoires secrets.—Correspondance secrète(édit. Lescure), t. I, pp. 36 et suiv.
[468]Lettre de M. de Maurepas à M. d’Aiguillon, 20 décembre 1776.
[468]Lettre de M. de Maurepas à M. d’Aiguillon, 20 décembre 1776.
[469]AN.T 243. Lettre au chevalier de Balleroy, 10 mars 1779.—Le 14, Mᵐᵉ d’Aiguillon lui demande si «M. de la Vrillière est mort de chagrin, comme on le lui a dit».
[469]AN.T 243. Lettre au chevalier de Balleroy, 10 mars 1779.—Le 14, Mᵐᵉ d’Aiguillon lui demande si «M. de la Vrillière est mort de chagrin, comme on le lui a dit».
[470]AN.T 243. Lettre du 21 avril.
[470]AN.T 243. Lettre du 21 avril.
[471]AN.T 243.Lettre du 14 mars 1777.Ce Du Châtelet devait être de la branche Clémont et, de ce fait, parent, par les Mailly, de la duchesse d’Aiguillon. Châteauneuf-La Vrillière fut vendu, après la mort de son propriétaire, huit cent mille livres au prince de Guéméné-Montbazon, de qui le duc de Penthièvre l’acheta en 1783. (L’abbé Bardin.Châteauneuf, 1864, pp. 79 et suivantes.)
[471]AN.T 243.Lettre du 14 mars 1777.Ce Du Châtelet devait être de la branche Clémont et, de ce fait, parent, par les Mailly, de la duchesse d’Aiguillon. Châteauneuf-La Vrillière fut vendu, après la mort de son propriétaire, huit cent mille livres au prince de Guéméné-Montbazon, de qui le duc de Penthièvre l’acheta en 1783. (L’abbé Bardin.Châteauneuf, 1864, pp. 79 et suivantes.)
[472]AN.T 243.Lettre du 14 septembre 1777.—C’était un hôtel de la rue qui porte aujourd’hui le nom de Saint-Florentin. Maurepas en demandait 250.000 francs. Le duc de Fitz-James en fut l’acquéreur. L’hôtel des Maurepas était situé rue de Grenelle (nº 75 actuel).
[472]AN.T 243.Lettre du 14 septembre 1777.—C’était un hôtel de la rue qui porte aujourd’hui le nom de Saint-Florentin. Maurepas en demandait 250.000 francs. Le duc de Fitz-James en fut l’acquéreur. L’hôtel des Maurepas était situé rue de Grenelle (nº 75 actuel).
[473]AN.T 243.Lettre du 7 avril 1777.—En mars, Maurepas était souffrant; et Balleroy était allé prendre de ses nouvelles dont la duchesse le remerciait: «Votre lettre, lui disait-elle, est une liste de malades».
[473]AN.T 243.Lettre du 7 avril 1777.—En mars, Maurepas était souffrant; et Balleroy était allé prendre de ses nouvelles dont la duchesse le remerciait: «Votre lettre, lui disait-elle, est une liste de malades».
[474]AN.T 243. Lettre du 5 mai.
[474]AN.T 243. Lettre du 5 mai.
[475]AN.T 243. Lettre du 19 mai.
[475]AN.T 243. Lettre du 19 mai.
[476]AN.T 243. Lettre du 25 juin.
[476]AN.T 243. Lettre du 25 juin.
[477]AN.T 243. Lettre du 26 juin.
[477]AN.T 243. Lettre du 26 juin.
[478]AN.T 243. Lettre du 26 juillet 1777.
[478]AN.T 243. Lettre du 26 juillet 1777.
[479]AN.T 243. Lettre du 25 juin (du duc d’Aiguillon).
[479]AN.T 243. Lettre du 25 juin (du duc d’Aiguillon).
[480]AN.T 243. Lettre du 7 août (de Mᵐᵉ d’Aiguillon). Le prince de Salm-Kirtzbourg était un viveur qui ruina toutes ses maîtresses, la marquise de Jaucourt entre autres.Corresp. secrète(édit. Lescure) I, 269.—Le duc de Mazarin devait être lord Mazarene, perdu de dettes et de débauches, toujours sous le coup de la contrainte par corps.
[480]AN.T 243. Lettre du 7 août (de Mᵐᵉ d’Aiguillon). Le prince de Salm-Kirtzbourg était un viveur qui ruina toutes ses maîtresses, la marquise de Jaucourt entre autres.Corresp. secrète(édit. Lescure) I, 269.—Le duc de Mazarin devait être lord Mazarene, perdu de dettes et de débauches, toujours sous le coup de la contrainte par corps.
[481]AN.T 243. Lettre du 7 août (de Mᵐᵉ d’Aiguillon).
[481]AN.T 243. Lettre du 7 août (de Mᵐᵉ d’Aiguillon).
[482]AN.T 243. Lettre du 14 septembre (de M. d’Aiguillon).
[482]AN.T 243. Lettre du 14 septembre (de M. d’Aiguillon).
[483]AN.T 243. Lettre du 19 mai.—Voir le dossierSaint-VincentauxArchives de la Bastille, 12437.
[483]AN.T 243. Lettre du 19 mai.—Voir le dossierSaint-VincentauxArchives de la Bastille, 12437.
[484]AN.T 243. Lettre du 12 septembre.
[484]AN.T 243. Lettre du 12 septembre.
[485]AN.T 213. Lettre du 3 octobre.
[485]AN.T 213. Lettre du 3 octobre.
[486]AN.T 243. Lettre du 14 septembre, du duc d’Aiguillon.
[486]AN.T 243. Lettre du 14 septembre, du duc d’Aiguillon.
[487]Corresp. M. Argenteau, t. III, 15 juin 1777.—Dans ce même journal (p. 75), Mercy note que l’empereur Joseph et l’abbé de Véri sont restés une heure ensemble et seuls.
[487]Corresp. M. Argenteau, t. III, 15 juin 1777.—Dans ce même journal (p. 75), Mercy note que l’empereur Joseph et l’abbé de Véri sont restés une heure ensemble et seuls.
[488]Bulletin du Bibliophile, 1882 (lettre de décembre 1777).
[488]Bulletin du Bibliophile, 1882 (lettre de décembre 1777).
[489]Lettre du duc, 3 novembre 1777.
[489]Lettre du duc, 3 novembre 1777.
[490]AN.T 243. Lettre du 3 janvier 1778.
[490]AN.T 243. Lettre du 3 janvier 1778.
[491]Ce Desnos avait été envoyé en disgrâce de Rennes à Verdun, après une querelle des plus vives avec Girac, cet évêque de Saint-Brieuc qui avait si prestement tourné casaque à d’Aiguillon. La cause du conflit qui s’était élevé entre les deux prélats ne laissait pas d’être curieuse: les jésuites avaient fait vendre leur argenterie; et Desnos prétendait que Girac s’était approprié le produit de la vente. Les haines des évêques entre eux sont bien des haines de dévots. Girac remplaça Desnos à Rennes le 22 décembre 1769. (Journal historique de la Révolution opérée dans la Constitution de la Monarchie française par M. de Maupeou, 7 vol., t. III, p. 170.)
[491]Ce Desnos avait été envoyé en disgrâce de Rennes à Verdun, après une querelle des plus vives avec Girac, cet évêque de Saint-Brieuc qui avait si prestement tourné casaque à d’Aiguillon. La cause du conflit qui s’était élevé entre les deux prélats ne laissait pas d’être curieuse: les jésuites avaient fait vendre leur argenterie; et Desnos prétendait que Girac s’était approprié le produit de la vente. Les haines des évêques entre eux sont bien des haines de dévots. Girac remplaça Desnos à Rennes le 22 décembre 1769. (Journal historique de la Révolution opérée dans la Constitution de la Monarchie française par M. de Maupeou, 7 vol., t. III, p. 170.)
[492]AN.T 243. Lettre du 21 janvier 1778.—La Bohémienne, comédie en 2 actes de Monston (Opéra Comique, 1755).
[492]AN.T 243. Lettre du 21 janvier 1778.—La Bohémienne, comédie en 2 actes de Monston (Opéra Comique, 1755).
[493]Revue de Bretagne et de Vendée, 1894 (article de Calan).—L’Espion français, t. VIII, p. 91.
[493]Revue de Bretagne et de Vendée, 1894 (article de Calan).—L’Espion français, t. VIII, p. 91.
[494]AN.T 243. Lettre du 22 juin 1778.
[494]AN.T 243. Lettre du 22 juin 1778.
[495]AN.T 243. Lettre du 28 août 1778.
[495]AN.T 243. Lettre du 28 août 1778.
[496]AN.T 243. Lettre du 21 septembre 1778.
[496]AN.T 243. Lettre du 21 septembre 1778.
[497]AN.T 243. Lettre du 24 juillet.—Nous sommes étonné que la duchesse n’ait pas parlé à Balleroy de la mort de Voltaire, survenue près de trois mois auparavant. Les œuvres du philosophe lui étaient cependant familières: car elle envoyait, en juillet 1768, au chevalier, une pièce de vers de Voltaire sur un navire de Saint-Malo qui portait le nom du poète. Elle appréciait cette œuvre, d’ailleurs médiocre, avec l’ironie qui perce sous le fait-divers du 24 juillet 1778.
[497]AN.T 243. Lettre du 24 juillet.—Nous sommes étonné que la duchesse n’ait pas parlé à Balleroy de la mort de Voltaire, survenue près de trois mois auparavant. Les œuvres du philosophe lui étaient cependant familières: car elle envoyait, en juillet 1768, au chevalier, une pièce de vers de Voltaire sur un navire de Saint-Malo qui portait le nom du poète. Elle appréciait cette œuvre, d’ailleurs médiocre, avec l’ironie qui perce sous le fait-divers du 24 juillet 1778.
[498]ANT. 243. Lettre du 21 août.—Le comte de Broglie avait intenté un procès à l’abbé Georgel, sous prétexte que ce jésuite l’avait calomnié auprès de Maurepas. Le Parlement le débouta purement et simplement. (De Broglie.Le secret du roi, II, 586.)
[498]ANT. 243. Lettre du 21 août.—Le comte de Broglie avait intenté un procès à l’abbé Georgel, sous prétexte que ce jésuite l’avait calomnié auprès de Maurepas. Le Parlement le débouta purement et simplement. (De Broglie.Le secret du roi, II, 586.)
[499]C’était, dit laCorrespondance secrète(édit. Lescure, I, 202), beaucoup plus pour la grossesse de la reine que pour «la petite victoire navale du duc de Chartres».
[499]C’était, dit laCorrespondance secrète(édit. Lescure, I, 202), beaucoup plus pour la grossesse de la reine que pour «la petite victoire navale du duc de Chartres».
[500]AN.T 243. Lettre du 22 décembre.
[500]AN.T 243. Lettre du 22 décembre.
[501]Mémoires du ministère d’Aiguillon, p. 198.—Le 6 février 1778, un traité d’alliance et de commerce avait été conclu entre la France et les Etats-Unis.
[501]Mémoires du ministère d’Aiguillon, p. 198.—Le 6 février 1778, un traité d’alliance et de commerce avait été conclu entre la France et les Etats-Unis.
[502]AN.T 243. Lettre du 25 décembre.—S’agit-il de ce rouleau de louis faux donné comme payement à Marly, dont parle laCorrespondance secrète(édit. Lescure), t. I, p. 236.
[502]AN.T 243. Lettre du 25 décembre.—S’agit-il de ce rouleau de louis faux donné comme payement à Marly, dont parle laCorrespondance secrète(édit. Lescure), t. I, p. 236.
[503]Belleval.Souvenirs, p. 132.
[503]Belleval.Souvenirs, p. 132.
[504]Cette lettre est reproduite en fac-similé dans l’édition illustrée du livre de M. Claude Saint-André sur Mᵐᵉ Du Barry (éditeur Emile-Paul).
[504]Cette lettre est reproduite en fac-similé dans l’édition illustrée du livre de M. Claude Saint-André sur Mᵐᵉ Du Barry (éditeur Emile-Paul).
[505]AN.T 243. Lettre du 21 décembre.—L’épreuve villageoise de Grétry.—La famille extravagante, 1 acte, de Legrand, musique de Guilliers (Comédie Française, 1769).
[505]AN.T 243. Lettre du 21 décembre.—L’épreuve villageoise de Grétry.—La famille extravagante, 1 acte, de Legrand, musique de Guilliers (Comédie Française, 1769).
[506]AN.T 243. Lettre du 1ᵉʳ janvier 1779.
[506]AN.T 243. Lettre du 1ᵉʳ janvier 1779.
[507]AN.T 243. Lettre du 22 janvier 1779.
[507]AN.T 243. Lettre du 22 janvier 1779.
[508]AN.T 243. Lettre du 29 mars 1779.
[508]AN.T 243. Lettre du 29 mars 1779.
[509]AN.T 243. Lettre du 3 avril.—Le 16 août, le duc le félicitera «par avance» de sa nomination de commandeur.
[509]AN.T 243. Lettre du 3 avril.—Le 16 août, le duc le félicitera «par avance» de sa nomination de commandeur.
[510]AN.T 243. Lettre du 26 juillet (lettre du duc d’Aiguillon).
[510]AN.T 243. Lettre du 26 juillet (lettre du duc d’Aiguillon).
[511]AN.T 243. Lettre du 28 août (lettre du duc d’Aiguillon).
[511]AN.T 243. Lettre du 28 août (lettre du duc d’Aiguillon).
[512]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon, du 8 mai 1779.
[512]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon, du 8 mai 1779.
[513]AN.T 243. Lettre de la duchesse d’Aiguillon, du 11 décembre 1778.
[513]AN.T 243. Lettre de la duchesse d’Aiguillon, du 11 décembre 1778.
[514]Corresp. secrète(édit. Lescure), 2 juillet 1779.
[514]Corresp. secrète(édit. Lescure), 2 juillet 1779.
[515]Lettre M. Argenteau, t. III, p. 371. Lettre du 17 mars 1779.
[515]Lettre M. Argenteau, t. III, p. 371. Lettre du 17 mars 1779.
[516]Mémoires du ministère d’Aiguillon, p. 266.
[516]Mémoires du ministère d’Aiguillon, p. 266.
[517]Cette assertion sur les rapports de Mᵐᵉ de Forcalquier avec d’Aiguillon a toujours été très discutée.
[517]Cette assertion sur les rapports de Mᵐᵉ de Forcalquier avec d’Aiguillon a toujours été très discutée.
[518]Là, encore, le chapitre des rectifications oppose un démenti formel (p. 334) à ce roman. «Jamais M. de Maurepas n’a eu envie de s’associer M. d’Aiguillon au ministère; jamais, ni en 1776, ni en 1780, ni en aucun autre temps, il n’a voulu s’étayer de lui, ni le consulter; ni même celui-ci n’a pensé lui être associé.» Il est certain que la correspondance, conservée par les Archives nationales, à l’adresse de Balleroy, ne laisse rien percer de ces prétendues intentions de Maurepas, ni de l’espoir du duc d’Aiguillon de reparaître à la Cour. Cependant, les bruits répandus à cet égard dans le public et surtout la longue lettre que nous avons reproduite intégralement ici—conversation d’un ami de d’Aiguillon avec Maurepas—pourraient faire croire que l’ancien ministre avait encore, malgré qu’il s’en défendît, de longs espoirs et de vastes pensers. Mais quand furent publiés lesMémoires du ministère d’Aiguillon, tout était bien fini pour la veuve; et elle ne voulut point laisser planer sur la mémoire de son mari le ridicule d’illusions indignes de son caractère. Au reste sa correspondance démontre assez le peu de confiance qu’elle avait dans les promesses de Maurepas.En tout cas, lesMémoires secrets(édit. Lescure), du 8 octobre 1780, notent que Maurepas fait l’impossible pour ramener son neveu au ministère.
[518]Là, encore, le chapitre des rectifications oppose un démenti formel (p. 334) à ce roman. «Jamais M. de Maurepas n’a eu envie de s’associer M. d’Aiguillon au ministère; jamais, ni en 1776, ni en 1780, ni en aucun autre temps, il n’a voulu s’étayer de lui, ni le consulter; ni même celui-ci n’a pensé lui être associé.» Il est certain que la correspondance, conservée par les Archives nationales, à l’adresse de Balleroy, ne laisse rien percer de ces prétendues intentions de Maurepas, ni de l’espoir du duc d’Aiguillon de reparaître à la Cour. Cependant, les bruits répandus à cet égard dans le public et surtout la longue lettre que nous avons reproduite intégralement ici—conversation d’un ami de d’Aiguillon avec Maurepas—pourraient faire croire que l’ancien ministre avait encore, malgré qu’il s’en défendît, de longs espoirs et de vastes pensers. Mais quand furent publiés lesMémoires du ministère d’Aiguillon, tout était bien fini pour la veuve; et elle ne voulut point laisser planer sur la mémoire de son mari le ridicule d’illusions indignes de son caractère. Au reste sa correspondance démontre assez le peu de confiance qu’elle avait dans les promesses de Maurepas.
En tout cas, lesMémoires secrets(édit. Lescure), du 8 octobre 1780, notent que Maurepas fait l’impossible pour ramener son neveu au ministère.
[519]Mémoires du ministère d’Aiguillon, pp. 236 et suiv.
[519]Mémoires du ministère d’Aiguillon, pp. 236 et suiv.
[520]Piron.La Métromanie.—FagonetFavart.La Servante justifiée, 1 acte (1740, théâtre de la foire Saint-Germain).
[520]Piron.La Métromanie.—FagonetFavart.La Servante justifiée, 1 acte (1740, théâtre de la foire Saint-Germain).
[521]AN.T 243. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon à Balleroy, 7 janvier 1780.
[521]AN.T 243. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon à Balleroy, 7 janvier 1780.
[522]AN.T 243. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon à Balleroy, 25 janvier 1780.
[522]AN.T 243. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon à Balleroy, 25 janvier 1780.
[523]Bulletin du Bibliophile, 1882. Lettre du duc à Balleroy, 2 mars 1780.
[523]Bulletin du Bibliophile, 1882. Lettre du duc à Balleroy, 2 mars 1780.
[524]Duchesse de Dino.Chronique(2 vol. Plon 1909), t. II, p. 379.
[524]Duchesse de Dino.Chronique(2 vol. Plon 1909), t. II, p. 379.
[525]Le grand théâtre de Bordeaux, construit par l’architecte Louis.
[525]Le grand théâtre de Bordeaux, construit par l’architecte Louis.
[526]AN.T 243. Lettre du 17 mars 1780.
[526]AN.T 243. Lettre du 17 mars 1780.
[527]AN.T 243. Lettre du 23 mars 1780.
[527]AN.T 243. Lettre du 23 mars 1780.
[528]AN.T 243. Lettre du 14 avril 1780.
[528]AN.T 243. Lettre du 14 avril 1780.
[529]AN.T 243. Lettre du 5 octobre 1780.
[529]AN.T 243. Lettre du 5 octobre 1780.
[530]AN.T 243. Lettre du 28 août 1780.
[530]AN.T 243. Lettre du 28 août 1780.
[531]AN.T 243. Lettre du 5 novembre 1780.
[531]AN.T 243. Lettre du 5 novembre 1780.
[532]AN.T 243. Lettre du 3 novembre 1780.
[532]AN.T 243. Lettre du 3 novembre 1780.
[533]AN.T 253. Lettre du 27 novembre 1780. Mᵐᵉ de Gisors née Fouquet et belle-fille du duc de Nivernois, était veuve. M. de la Vallière était un terrible joueur; mais quel bibliophile!
[533]AN.T 253. Lettre du 27 novembre 1780. Mᵐᵉ de Gisors née Fouquet et belle-fille du duc de Nivernois, était veuve. M. de la Vallière était un terrible joueur; mais quel bibliophile!
[534]Voir plus haut pp. 272-276.
[534]Voir plus haut pp. 272-276.
[535]AN.T 243. Lettre du 31 janvier. (Remerciements aux félicitations de Balleroy.)
[535]AN.T 243. Lettre du 31 janvier. (Remerciements aux félicitations de Balleroy.)
[536]AN.T 243. Lettre du 26 juin. La duchesse annonce à Balleroy le départ de son fils «pour la bonne ville et pour la Cour». Elle ajoute: «Ce départ m’a coûté; vous savez quelles sont mes craintes sur son début et sur les exemples qu’il verra... M. d’Abrieu (le secrétaire), comme vous le pouvez bien croire, est avec lui».
[536]AN.T 243. Lettre du 26 juin. La duchesse annonce à Balleroy le départ de son fils «pour la bonne ville et pour la Cour». Elle ajoute: «Ce départ m’a coûté; vous savez quelles sont mes craintes sur son début et sur les exemples qu’il verra... M. d’Abrieu (le secrétaire), comme vous le pouvez bien croire, est avec lui».
[537]AN.T 243. Lettre du 13 août.
[537]AN.T 243. Lettre du 13 août.
[538]Lettre du duc du 23 mars.
[538]Lettre du duc du 23 mars.
[539]AN.T 243. Lettre du duc du 24 décembre. En septembre il avait annoncé à Balleroy qu’il avait gagné son procès contre Fitz-James et contre Mᵐᵉ de Nesle.
[539]AN.T 243. Lettre du duc du 24 décembre. En septembre il avait annoncé à Balleroy qu’il avait gagné son procès contre Fitz-James et contre Mᵐᵉ de Nesle.
[540]Lettre de la duchesse du 27 novembre.
[540]Lettre de la duchesse du 27 novembre.
[541]AN.T 243. Lettre du 15 septembre.
[541]AN.T 243. Lettre du 15 septembre.
[542]AN.T 243. Lettre du 24 décembre (du duc d’Aiguillon).
[542]AN.T 243. Lettre du 24 décembre (du duc d’Aiguillon).
[543]AN.T 243. Lettre du 22 décembre (de la duchesse d’Aiguillon).Le Joueur, de Regnard (1696).—Le Babillard, de Boissy, comédie en 1 acte et en vers (1725).
[543]AN.T 243. Lettre du 22 décembre (de la duchesse d’Aiguillon).Le Joueur, de Regnard (1696).—Le Babillard, de Boissy, comédie en 1 acte et en vers (1725).
[544]AN.T Lettre du 26 janvier 1781.
[544]AN.T Lettre du 26 janvier 1781.
[545]La Métromanie, de Piron.—Les Chasseurs et la Laitière(1763), d’Anseaume, musique de Duni.
[545]La Métromanie, de Piron.—Les Chasseurs et la Laitière(1763), d’Anseaume, musique de Duni.
[546]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon, 1ᵉʳ février 1781.
[546]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon, 1ᵉʳ février 1781.
[547]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 26 janvier.—AnseaumeetDuni.Mazet, comédie en 2 actes (Théâtre italien. 1761).—Dancourt.Les Vacances du procureur, 1 acte (Comédie Française, 1706).
[547]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 26 janvier.—AnseaumeetDuni.Mazet, comédie en 2 actes (Théâtre italien. 1761).—Dancourt.Les Vacances du procureur, 1 acte (Comédie Française, 1706).
[548]Une ordonnance de Louis XVI du 1ᵉʳ mars 1781 interdit les jeux de hasard dont les chances étaient inégales, mais ne put avoir raison des tripots que certains ambassadeurs, ceux de Hollande, de Portugal et de Naples, par exemple, tenaient impunément ouverts (voir les pamphlets du temps).
[548]Une ordonnance de Louis XVI du 1ᵉʳ mars 1781 interdit les jeux de hasard dont les chances étaient inégales, mais ne put avoir raison des tripots que certains ambassadeurs, ceux de Hollande, de Portugal et de Naples, par exemple, tenaient impunément ouverts (voir les pamphlets du temps).
[549]Le comte d’Estaing, vice-amiral des mers d’Asie et d’Amérique, était rentré en triomphateur de sa campagne des Etats-Unis, dans les premiers mois de 1780.
[549]Le comte d’Estaing, vice-amiral des mers d’Asie et d’Amérique, était rentré en triomphateur de sa campagne des Etats-Unis, dans les premiers mois de 1780.
[550]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 16 janvier.
[550]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 16 janvier.
[551]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 23 mars.
[551]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 23 mars.
[552]AN.T 243. Lettre du duc du 1ᵉʳ février.
[552]AN.T 243. Lettre du duc du 1ᵉʳ février.
[553]AN.T 243. Lettre du duc du 24 mai.
[553]AN.T 243. Lettre du duc du 24 mai.
[554]AN.T 243. Lettre du duc du 8 avril.
[554]AN.T 243. Lettre du duc du 8 avril.
[555]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 23 septembre.
[555]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 23 septembre.
[556]Le comte de Chabrillan (de la branche Chabrillan-Boisson), fut présenté au roi, le 2 octobre 1781, comme mestre-de-camp, lieutenant inspecteur des carabiniers; et le livre récent de M. Dubois-CorneauLe comte de Provence à Brunoy(Paris, 1909), contient un portrait de «Jacques Aymar, comte de Moreton-Chabrillan, lieutenant-général colonel, l’inspecteur des carabiniers de Monsieur.»
[556]Le comte de Chabrillan (de la branche Chabrillan-Boisson), fut présenté au roi, le 2 octobre 1781, comme mestre-de-camp, lieutenant inspecteur des carabiniers; et le livre récent de M. Dubois-CorneauLe comte de Provence à Brunoy(Paris, 1909), contient un portrait de «Jacques Aymar, comte de Moreton-Chabrillan, lieutenant-général colonel, l’inspecteur des carabiniers de Monsieur.»
[557]AN.T 243. Lettre du duc du 20 octobre.
[557]AN.T 243. Lettre du duc du 20 octobre.
[558]AN.T 243. Lettre du duc du 12 décembre.
[558]AN.T 243. Lettre du duc du 12 décembre.
[559]AN.T 243. Lettre du duc du 23 novembre 1781.
[559]AN.T 243. Lettre du duc du 23 novembre 1781.
[560]AN.T 243. Lettre du duc du 12 décembre 1781.
[560]AN.T 243. Lettre du duc du 12 décembre 1781.
[561]Mémoires secrets de Bachaumont, t. XVIII. pp. 171-172. Les Maurepas étaient logés à l’Hermitage, petite maison dans le parc de Versailles, que Louis XVI leur avait donnée à vie. La comtesse la quitta cependant: elle avait demandé un délai de six heures pour déménager.
[561]Mémoires secrets de Bachaumont, t. XVIII. pp. 171-172. Les Maurepas étaient logés à l’Hermitage, petite maison dans le parc de Versailles, que Louis XVI leur avait donnée à vie. La comtesse la quitta cependant: elle avait demandé un délai de six heures pour déménager.
[562]Correspondance secrète de M. Argenteau avec le Pr. de Kaunitz et Joseph II(édit. d’Arneth-Flammermont, t. I, p. 7). Lettre du 22 décembre 1780, de Mercy à Kaunitz.
[562]Correspondance secrète de M. Argenteau avec le Pr. de Kaunitz et Joseph II(édit. d’Arneth-Flammermont, t. I, p. 7). Lettre du 22 décembre 1780, de Mercy à Kaunitz.
[563]Marie-Thérèse était morte le 29 novembre 1780.
[563]Marie-Thérèse était morte le 29 novembre 1780.
[564]AN.T 243. 27 janvier 1782.—Riccoboni.Les Caquets, comédie en 3 actes (Comédie Italienne, 1761).—J.-J.Rousseau.Le Devin de village.
[564]AN.T 243. 27 janvier 1782.—Riccoboni.Les Caquets, comédie en 3 actes (Comédie Italienne, 1761).—J.-J.Rousseau.Le Devin de village.
[565]AN.T 243. 14 novembre 1782. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon.—Le duc de Crillon-Mahon, qui était, depuis 1782, au service de l’Espagne, échoua précisément devant Gibraltar.
[565]AN.T 243. 14 novembre 1782. Lettre de Mᵐᵉ d’Aiguillon.—Le duc de Crillon-Mahon, qui était, depuis 1782, au service de l’Espagne, échoua précisément devant Gibraltar.
[566]AN.T 243. 27 mars 1782.
[566]AN.T 243. 27 mars 1782.
[567]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon du 4 août 1782.—Un pamphlet que nous avons déjà signalé,le Ministère de M. de Maurepas, (1781) prétend que cet Amelot était le fils naturel du ministre, ou du moins que celui-ci s’en croyait le père. En tout cas, ce qui serait piquant, ce serait que ce même Amelot fût le maître des requêtes qui, en 1768, était le plus ardent distributeur des libelles bretons, lancés à cette époque contre le duc d’Aiguillon.
[567]AN.T 243. Lettre du duc d’Aiguillon du 4 août 1782.—Un pamphlet que nous avons déjà signalé,le Ministère de M. de Maurepas, (1781) prétend que cet Amelot était le fils naturel du ministre, ou du moins que celui-ci s’en croyait le père. En tout cas, ce qui serait piquant, ce serait que ce même Amelot fût le maître des requêtes qui, en 1768, était le plus ardent distributeur des libelles bretons, lancés à cette époque contre le duc d’Aiguillon.
[568]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 18 août 1782.
[568]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 18 août 1782.
[569]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 8 septembre 1782.
[569]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 8 septembre 1782.
[570]C’est un trait fort exact de la mentalité des gens de cour que vient confirmer cette note de laCorrespondance secrète, éditée par Lescure (I, 505, 24 septembre 1782): «L’ombre du comte de Maurepas continue à nous gouverner. Mᵐᵉ de Maurepas et l’abbé de Véri, son homme de confiance, en sont les organes. Le roi les consulte sur toutes les affaires importantes».Mᵐᵉ de Maurepas avait acheté le 27 février (acte notarié Doillot), au prince de Conti, un domaine tout meublé qui prit le nom de Madrid-Maurepas, grâce aux 100.000 livres qu’elle avait reçues du roi, comme elle l’écrit à la duchesse d’Aiguillon. Elle l’avait payé 150.000 francs, et par la suite, elle devait se montrer peu satisfaite de son acquisition. Elle la légua à Mᵐᵉ de Flamarens, une de ses nièces, «engagiste du domaine». (H. de GrandsaigneetH.-G. Duchesne.Histoire du Château de Madrid, 1911.)—Quant à la propriété de Pontchartrain, elle était revenue, par héritage, à une petite-nièce de Maurepas, la duchesse de Brissac, fille du duc de Nivernois.
[570]C’est un trait fort exact de la mentalité des gens de cour que vient confirmer cette note de laCorrespondance secrète, éditée par Lescure (I, 505, 24 septembre 1782): «L’ombre du comte de Maurepas continue à nous gouverner. Mᵐᵉ de Maurepas et l’abbé de Véri, son homme de confiance, en sont les organes. Le roi les consulte sur toutes les affaires importantes».
Mᵐᵉ de Maurepas avait acheté le 27 février (acte notarié Doillot), au prince de Conti, un domaine tout meublé qui prit le nom de Madrid-Maurepas, grâce aux 100.000 livres qu’elle avait reçues du roi, comme elle l’écrit à la duchesse d’Aiguillon. Elle l’avait payé 150.000 francs, et par la suite, elle devait se montrer peu satisfaite de son acquisition. Elle la légua à Mᵐᵉ de Flamarens, une de ses nièces, «engagiste du domaine». (H. de GrandsaigneetH.-G. Duchesne.Histoire du Château de Madrid, 1911.)—Quant à la propriété de Pontchartrain, elle était revenue, par héritage, à une petite-nièce de Maurepas, la duchesse de Brissac, fille du duc de Nivernois.
[571]«Quinze» dit laCorrespondance Lescure(t. I, pp. 509 et suiv.).
[571]«Quinze» dit laCorrespondance Lescure(t. I, pp. 509 et suiv.).
[572]AN.T 243. Lettre de la duchesse d’Aiguillon, du 11 octobre 1782.
[572]AN.T 243. Lettre de la duchesse d’Aiguillon, du 11 octobre 1782.
[573]Corresp. secrète(édition Lescure), t. I, p. 515.
[573]Corresp. secrète(édition Lescure), t. I, p. 515.
[574]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 6 novembre 1782.
[574]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 6 novembre 1782.
[575]AN.T 243. Lettre du duc, 2 octobre 1784. Louis XVI (Corresp. secrète, édit. Lescure, I, 244), partit, en juillet 1786, pour présider aux opérations qui devaient assurer définitivement l’avenir maritime de Cherbourg.
[575]AN.T 243. Lettre du duc, 2 octobre 1784. Louis XVI (Corresp. secrète, édit. Lescure, I, 244), partit, en juillet 1786, pour présider aux opérations qui devaient assurer définitivement l’avenir maritime de Cherbourg.
[576]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 7 juillet 1784.
[576]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 7 juillet 1784.
[577]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 28 octobre 1784.
[577]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 28 octobre 1784.
[578]Vatel.La comtesse Du Barry, t. III, p. 51.
[578]Vatel.La comtesse Du Barry, t. III, p. 51.
[579]Corresp. secrète(édit. Lescure), I. 588. Le comte d’Agénois fut nommé duc en août 1785.
[579]Corresp. secrète(édit. Lescure), I. 588. Le comte d’Agénois fut nommé duc en août 1785.
[580]D’abord inconnue, puis interdite en France, l’inoculation ne fut autorisée qu’en 1764; et ce fut bientôt la mode dans les cercles mondains de se faire inoculer.
[580]D’abord inconnue, puis interdite en France, l’inoculation ne fut autorisée qu’en 1764; et ce fut bientôt la mode dans les cercles mondains de se faire inoculer.
[581]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 12 juin 1785.
[581]AN.T 243. Lettre de la duchesse, 12 juin 1785.
[582]AN.T 243. Lettre du duc, 7 juillet.
[582]AN.T 243. Lettre du duc, 7 juillet.
[583]Le duc de Choiseul était mort le 8 mai 1775. (Maugras.La disgrâce du duc et de la duchesse de Choiseul, p. 395.)
[583]Le duc de Choiseul était mort le 8 mai 1775. (Maugras.La disgrâce du duc et de la duchesse de Choiseul, p. 395.)
[584]Du Châtelet était bien l’exécuteur testamentaire. La duchesse de Gramont était héritière et légataire universelle: elle n’accepta que le legs universel.
[584]Du Châtelet était bien l’exécuteur testamentaire. La duchesse de Gramont était héritière et légataire universelle: elle n’accepta que le legs universel.
[585]Corresp. secrète(édit. Lescure), t. I, 571.
[585]Corresp. secrète(édit. Lescure), t. I, 571.
[586]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 21 mai 1785.
[586]AN.T 243. Lettre de la duchesse du 21 mai 1785.
[587]Mémoires du ministère d’Aiguillon(exemplaire de la Bibliothèque de la ville de Paris), p. 198.—Le Dauphin mourut tuberculeux.Le propos, dit la note Soulavie, venait de la Vauguyon. Du reste, l’auteur desMémoiresse défend, en ces termes, de l’avoir tenu dans sesMémoires historiques et anecdotes de la Cour de France(Considérations, etc., LX.):«M. de la Harpe m’attribue l’opinion qui accuse M. de Choiseul des empoisonnements (du Dauphin, de la Dauphine, etc., etc.), quand je suis seul et le premier qui ai réfuté à cet égard Mercier, Mirabeau, le prince de Salm, son précepteur l’abbé de Laffrey l’auteur d’uneHistoire de Louis XV; l’auteur anonyme du Noël de la Cour, chanté en 1766; Mᵐᵉ la duchesse d’Aiguillon et son fils, député à l’Assemblée Constituante, le Maréchal de Richelieu, etc. Les accusations de tous ces personnages ont été imprimées dans différents ouvrages.»
[587]Mémoires du ministère d’Aiguillon(exemplaire de la Bibliothèque de la ville de Paris), p. 198.—Le Dauphin mourut tuberculeux.
Le propos, dit la note Soulavie, venait de la Vauguyon. Du reste, l’auteur desMémoiresse défend, en ces termes, de l’avoir tenu dans sesMémoires historiques et anecdotes de la Cour de France(Considérations, etc., LX.):
«M. de la Harpe m’attribue l’opinion qui accuse M. de Choiseul des empoisonnements (du Dauphin, de la Dauphine, etc., etc.), quand je suis seul et le premier qui ai réfuté à cet égard Mercier, Mirabeau, le prince de Salm, son précepteur l’abbé de Laffrey l’auteur d’uneHistoire de Louis XV; l’auteur anonyme du Noël de la Cour, chanté en 1766; Mᵐᵉ la duchesse d’Aiguillon et son fils, député à l’Assemblée Constituante, le Maréchal de Richelieu, etc. Les accusations de tous ces personnages ont été imprimées dans différents ouvrages.»
[588]Marie-Antoinette, quand elle était Dauphine, traitait la Vauguyon de «fripon». (Correspondance secrète Mercy-Argenteau, I, p. 35.)
[588]Marie-Antoinette, quand elle était Dauphine, traitait la Vauguyon de «fripon». (Correspondance secrète Mercy-Argenteau, I, p. 35.)
[589]Les Mémoires du règne de Louis XVI(6 vol. an X, t. I, p. 148) disent que d’Aiguillon mourut «les os liquéfiés comme de la cire pendant la canicule».
[589]Les Mémoires du règne de Louis XVI(6 vol. an X, t. I, p. 148) disent que d’Aiguillon mourut «les os liquéfiés comme de la cire pendant la canicule».
[590]Mercier.Tableaux de Paris(Amsterdam, 1789).
[590]Mercier.Tableaux de Paris(Amsterdam, 1789).
[591]Une annotation de Fouquier-Tinville sur une pièce du procès Du Barry assigne Ruel comme domicile à Mᵐᵉ d’Aiguillon en septembre 1793. VoirPièces justificatives, III etAppendiceV, note (p. 388).
[591]Une annotation de Fouquier-Tinville sur une pièce du procès Du Barry assigne Ruel comme domicile à Mᵐᵉ d’Aiguillon en septembre 1793. VoirPièces justificatives, III etAppendiceV, note (p. 388).
[592]Il semble même qu’elle ait joui d’un certain crédit auprès des maîtres du jour et de... l’heure, alors que personne, à Paris, ne pouvait plus en être sûr. Nous lisons, dans une lettre du 6 septembre 1792 à Mᵐᵉ Du Barry, attribuée au chevalier d’Escourre, écuyer du duc de Brissac, qui venait d’apprendre le départ des prisonniers d’Orléans:«Mᵐᵉ de Maurepas, instruite de la translation de M. le duc (de Brissac), voulait tout de suite aller à l’Assemblée. On l’a retenue. Elle a écrit à Danton et à l’abbé Fauchet...»D’Escourre et Mᵐᵉ de Flamarens allèrent porter ses lettres aux destinataires (AN. W. 16, dossier Du Barry).Les massacres des 2 et 3 septembre à Paris, ne laissaient que trop pressentir ceux des prisonniers d’Orléans à Versailles. Les lettres de Mᵐᵉ de Maurepas furent vaines. On prétend même que Danton, qui porte la responsabilité de ces abominables tueries, déclara qu’il avait été impuissant à les empêcher.Mᵐᵉ de Maurepas mourut le 11 février 1793, rue de la Chaise, nº 519. En tout cas, telle que nous la représente d’Escourre, elle ne ressemble guère au portrait qu’en trace Dufort de Cheverny dans sesMémoires(1886), t. I, p. 406. «La vieille Mᵐᵉ de Maurepas, sourde et mourante, ne se doutait de rien. Tout fuit, excepté elle...» Il fallait, en tout cas, qu’elle fût au mieux, comme nous l’avons dit, avec le nouveau Gouvernement, pour que la section l’eût autorisée, en raison de son grand âge, à garder trois chevaux.Un dernier trait de cette curieuse figure, laquelle appellerait une étude moins sommaire. Par un acte devant le notaire Gondouin, du 24 mars 1789, Mᵐᵉ de Maurepas vendit son usufruit de l’hôtel de son mari (aujourd’hui 75 rue de Grenelle), à l’ancien intendant de Montyon, moyennant cent mille livres. Le bénéficiaire restaura l’immeuble, depuis longtemps abandonné, de cette belle propriété, dont M. L. Guimbaud (Auget de Montyon, Paris, 1909), donne la curieuse description d’après les termes mêmes de l’acte notarié.
[592]Il semble même qu’elle ait joui d’un certain crédit auprès des maîtres du jour et de... l’heure, alors que personne, à Paris, ne pouvait plus en être sûr. Nous lisons, dans une lettre du 6 septembre 1792 à Mᵐᵉ Du Barry, attribuée au chevalier d’Escourre, écuyer du duc de Brissac, qui venait d’apprendre le départ des prisonniers d’Orléans:
«Mᵐᵉ de Maurepas, instruite de la translation de M. le duc (de Brissac), voulait tout de suite aller à l’Assemblée. On l’a retenue. Elle a écrit à Danton et à l’abbé Fauchet...»
D’Escourre et Mᵐᵉ de Flamarens allèrent porter ses lettres aux destinataires (AN. W. 16, dossier Du Barry).
Les massacres des 2 et 3 septembre à Paris, ne laissaient que trop pressentir ceux des prisonniers d’Orléans à Versailles. Les lettres de Mᵐᵉ de Maurepas furent vaines. On prétend même que Danton, qui porte la responsabilité de ces abominables tueries, déclara qu’il avait été impuissant à les empêcher.
Mᵐᵉ de Maurepas mourut le 11 février 1793, rue de la Chaise, nº 519. En tout cas, telle que nous la représente d’Escourre, elle ne ressemble guère au portrait qu’en trace Dufort de Cheverny dans sesMémoires(1886), t. I, p. 406. «La vieille Mᵐᵉ de Maurepas, sourde et mourante, ne se doutait de rien. Tout fuit, excepté elle...» Il fallait, en tout cas, qu’elle fût au mieux, comme nous l’avons dit, avec le nouveau Gouvernement, pour que la section l’eût autorisée, en raison de son grand âge, à garder trois chevaux.
Un dernier trait de cette curieuse figure, laquelle appellerait une étude moins sommaire. Par un acte devant le notaire Gondouin, du 24 mars 1789, Mᵐᵉ de Maurepas vendit son usufruit de l’hôtel de son mari (aujourd’hui 75 rue de Grenelle), à l’ancien intendant de Montyon, moyennant cent mille livres. Le bénéficiaire restaura l’immeuble, depuis longtemps abandonné, de cette belle propriété, dont M. L. Guimbaud (Auget de Montyon, Paris, 1909), donne la curieuse description d’après les termes mêmes de l’acte notarié.